Interrogé vendredi sur un éventuel intérêt du PSG pour Antoine Griezmann, Thomas Tuchel, s’il ne remet pas en cause les qualités du champion du monde, estime que le club parisien a surtout besoin de « joueurs défensifs. »
Trois jours après l’annonce du départ d’Antoine Griezmann, qui a déclaré dans une vidéo publiée par l’Atlético sur les réseaux sociaux qu’il s’apprêtait à quitter le club madrilène cinq années après son arrivée, on ne sait toujours pas où évoluera le Mâconnais la saison prochaine. Mais, selon la presse espagnole, son arrivée au FC Barcelone, qu’il avait failli rejoindre l’an dernier, ne fait guère de doutes.
Et alors que le PSG, qui célébrera son nouveau titre en Ligue 1 à l’occasion de la réception de Dijon samedi soir, au Parc des Princes (21 heures), a pu être évoqué ces derniers jours comme possible point de chute pour le champion du monde, Thomas Tuchel a été interrogé en conférence de presse sur cet éventuel intérêt parisien, pour un joueur déjà approché par le passé par le club de la capitale. Pour le technicien allemand, « il peut jouer dans toutes les équipes du monde, c’est un joueur qui ferait plaisir à n’importe quel entraîneur. »
« Mais en ce moment, ce n’est pas réaliste. On doit créer une équipe et on recherche des joueurs avec un certain profil, dont on a besoin, et ce sont encore des joueurs défensifs. On doit commencer avec ça. » Conscient des manques de son effectif, un champion de France de nouveau sorti en huitièmes de finale de la Ligue des champions, l’ancien entraîneur du Borussia Dortmund reconnaît ainsi qu’il y a « beaucoup de choses à améliorer. »
« On n’a pas beaucoup parlé de faiblesses, a-t-il d’abord voulu tempérer. Mais si on n’a pas montré un visage agréable ces dernières semaines, c’était excellent jusqu’au match de Marseille. » Avant d’insister à nouveau sur cette nécessité de « créer une équipe. Avec plus de joueurs fiables, qui ont la capacité de jouer beaucoup de matches pour nous à ce niveau.(…) Il faudra donc plus de joueurs défensifs. Et changer aussi un peu notre style et notre mentalité. Mais pas trop. » Un savant dosage auquel Tuchel va devoir s’atteler ces prochains mois.