Sollicité par les médias officiels de l’OL avant le huitième de finale aller entre Lyon et le Barça, mardi soir, Samuel Umiti, ancien Gone devenu Blaugrana, n’a pas manqué de clamer son amour du club rhodanien.
Déjà deux ans et demi que Samuel Umtiti a quitté le cocon lyonnais pour prendre de l’envergure au sein du FC Barcelone, l’un des géants du football européen. A l’heure où son ancien club et sa formation actuelle s’apprêtent à en découdre dans le cadre des huitièmes de finale de la Ligue des champions, le défenseur international de 25 ans fait part de sa gratitude envers l’OL, dans un entretien diffusé sur le site officiel des Gones.
« Je suis tellement heureux d’affronter mon club formateur et de retrouver toutes ces personnes qui m’ont aidé à progresser. C’est l’occasion de montrer combien j’ai grandi depuis mon départ. […] Cela a été dur au départ de quitter Lyon en 2016. Je laissais mes amis, ma famille et un club où j’étais aimé et qui m’avait apporté tellement de belles choses. Sans l’OL, je n’aurais jamais pu signer à Barcelone ou postuler en équipe de France. Dans ma tête, l’OL est associé à toutes mes victoires. A l’issue de la finale en Coupe du monde, j’ai repensé à mes débuts et vu le bonheur de Jean-Michel Aulas. Que ce soit en équipe de France ou sous le maillot de Barcelone, je représenterai toujours l’OL !«
Arrivé du côté de Tola-Vologe dès l’âge de 9 ans, le champion du monde n’oublie pas d’où il vient. Et si Lyon a beaucoup changé depuis son départ, l’intéressé n’en demeure pas moins un observateur avisé de l’évolution des Rhodaniens. « L’effectif est compétitif, note-t-il. Houssem (Aouar) est très fort. Tanguy (Ndombele) montre match après match qu’il a le niveau pour jouer dans un top club européen. Ferland Mendy m’épate également, c’est un latéral moderne. C’est solide défensivement avec Denayer et offensivement il y a énormément de qualité avec Nabil (Fekir), Bertrand Traoré, Memphis (Depay) et Moussa Dembélé qui a un jeu très complet. Ils sont aussi parfaitement encadrés par Bruno Genesio, qui réalise un super travail. Je pense que Bruno est l’homme de la situation, sauf peut-être contre nous (rires). » La réponse est imminente.