Aucune conclusion ne saurait être tirée après une seule et unique performance. Mais la première d’Alou Diarra avec Nancy et en Ligue 1 depuis mai 2013 a de quoi impressionner. Alors que personne ne pouvait encore le situer sur le plan physique, l’international français a démontré qu’il avait encore les jambes pour récupérer les ballons, les porter vers l’avant et même les propulser dans les buts adverses. Un but venu récompenser un match complet et porteur de promesses pour la lanterne rouge nancéenne.
Face à Nancy, le PSG assure le service minimum
À 35 ans, Alou Diarra a rappelé son homonyme marseillais
Sa poignée de main avec Marco Verratti, pleine de respect de la part de l’Italien, était peut-être le meilleur symbole de la belle performance d’Alou Diarra. Il faut dire que le petit milieu du PSG a souvent eu affaire au Français dans l’entrejeu, et qu’il n’y a pas souvent pris plaisir. Sûr de ses forces, l’ancien bordelais s’est donné sans calcul à la récupération sans toutefois hésiter à accompagner les offensives de son équipe.
» Je remercie le club et le préparateur physique de m’avoir permis de revenir à une condition physique honorable, j’ai tout fait pour préparer le match de la meilleure des façons « , racontait-il au micro de Canal + après 90 minutes d’efforts. Force est de constater que toutes les parties ont fait un travail efficace. Avec 49 ballons touchés dont un peu moins de la moitié dans la partie de terrain adverse, Alou Diarra a apporté de la solidité, de l’équilibre et du liant dans le jeu de son équipe après une entame catastrophique. Sentinelle devant la défense dans un milieu à 5, le longiligne milieu de terrain a eu une activité remarquable et a permis à son bloc équipe de remonter grâce à une surprenante disponibilité.