C’est une grosse prise que la Police vient de réaliser. En effet, avant-hier, mercredi 08 mars 2017, les éléments de la Section opérationnelle de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) ont appréhendé un ressortissant français, en possession de vingt-deux (22) paquets de cannabis »SKUNK » prêt à être vendus d’un poids total de 2,6 kg et neuf (09) boules de haschich d’un poids total de 1, 23 g.
Du coup, c’est une importante manne financière qui vient d’être saisie. Dans la mesure où, selon toujours le communiqué de la Police parvenu à la Rédaction de Actusen.com, «le sachet de 100g de »SKUNK » est vendu à 500.000 F Cfa».
Pour mettre la main sur le Français, les limiers ont dû exploiter «un renseignement anonyme faisant état d’un réseau de culture organique, de production et de trafic de cannabis variété » SKUNK » à Toubab Dialaw non loin de l’hôtel Pierre de Lys».
Une fois sur les lieux du «drame», les flics, guidés par la forte odeur caractéristique des plantations de cannabis et le bruit généré par le matériel de production de cette substance, ont identifié l’appartenant où s’exerçait le trafic intense de cette nouvelle variété de drogue», poursuit ledit communiqué.
S’ensuit, naturellement, une perquisition menée dans l’appartenant où logeait le ressortissant français. Et la moisson fut à la hauteur des espoirs. En effet, il a été découvert «une véritable industrie servant de production organique de cannabis et de trafic. Le matériel et les plantes de cannabis trouvés ont été saisis».
Alpagué, le ressortissant français n’a pas cherché à nier les faits qui sont, à la limite, constants. Ainsi, en plus d’avoir «reconnu la paternité de la drogue qui lui a été présentée, avant de citer un de ses acolytes, maghrébin, impliqué dans la commercialisation de la substance prohibée».