«Je ne prétends pas avoir de l’infaillibilité pontificale, mais je pense que le Président sera réélu. C’est mon sentiment. Je vois pas mal de Sénégalais, je discute souvent avec eux au téléphone. Je m’attache beaucoup à ce qu’on dit. Je ne pense pas qu’il sera battu. Je pense qu’il fera un second mandat», paroles de Robert Bourgi. Je suis du même avis que l’avocat non parce que je suis « estampillé » Apériste, mais plutôt parce que j’ai perçu moult raisons objectives qui fondent ma conclusion.
Par la force de ses réalisations, la vitalité de ses actions, son dynamisme interne et son adaptation aux réalités du temps, l’actuel locataire du Palais de la République aura indubitablement son second mandat.
L’homme est né, de toute évidence, sous une bonne étoile. En matière électorale, Macky Sall n’a jamais essuyé le moindre revers.
De 2002, année de ses premières joutes électorales, jusqu’aux législatives de 2017, le natif de Fatick a toujours triomphé haut la main. Des victoires qui symbolisent son ascension politique mais aussi la marque d’affection, d’estime et de confiance que ses concitoyens ont placé en lui.
Tout jeune candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) pour la conquête de la municipalité de sa ville natale, Macky détrôna l’inamovible Mbagnick Diouf pour s’adjuger le fauteuil de Maire. Il poursuivit sa lancée, quand en 2007, tête de liste de la coalition «Sopi», Macky Sall assure une majorité confortable aux jaune et bleu. Au préalable, il avait été installé Directeur de campagne du candidat Abdoulaye Wade qui effectua une razzia sur la quasi-totalité de l’étendue du territoire pour décrocher un second mandat présidentiel.
Tombé en disgrâce deux années plus tard, du fait de complots et de campagnes de diabolisation orchestrés depuis le Palais, le nouvel opposant remet tous ses mandats électifs entre les mains de ses anciens camarades. Il ne regarda point dans le rétroviseur. Il maintint son cap victorieux en allant à la pêche aux voix des Fatickois lors des locales de 2009. Un nouveau succès qui le prépare pour 2012. Entre temps, il sillonna le pays, pausa des actes, convainquit les citoyens et prépara son accession à la Magistrature suprême.
La compétition présidentielle de 2012 le consacre chef de l’Exécutif Sénégalais. Il supplée son «père» politique et définit une nouvelle politique sur la base du «Yoonu Yokkute», devenu plus tard «Plan Sénégal Emergent».
il faut aussi retenir que l’application de ce programme a été rendue possible grâce à une nouvelle victoire, quelques mois plus tard, aux législatives avec une écrasante majorité au Parlement. Ensuite, arriva 2014 et la lutte pour les Collectivités locales. Ce fut pour lui un raz de marée pour s’emparer des trois quarts des communes.
retenons alors qu’ à ce jour, le Président Macky et son régime ne faiblissent jamais en termes d’élections. Ils sont sur une pente ascendante. En atteste, la victoire sans bavure au soir du référendum constitutionnel de 2016 et la démonstration de force de 2017 pour la reconquête de l’Assemblée nationale.
A cette occasion, le Premier ministre, Mohammad Boune Abdallah Dione, qui fit son baptême de feu politique, dirigea la liste Benno Bokk Yakaar. Il fut admirablement coaché par son patron depuis le Palais sur le chemin victorieux. Ce fut également un coup de maître.
Au-delà de toutes les raisons ci-dessus mentionnées, le Président Sall ne peut être que réélu en 2019 si l’on tient compte de son bilan. Il sera réélu pour les avancées significatives que le pays a connues ces sept dernières années. Il sera élu car confronté à une opposition qui n’a ni projet alternatif, ni propositions concrètes.
Alors disons-le haut et fort. Gagner telle est la devise de Macky Sall ! Il en fut toujours ainsi et il en est ainsi tout comme il en sera ainsi en 2019.
Tenez-vous le pour dit.
Gandhi Bâ