Ng. Ndao. C’est son nom. Agent au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, elle a été violée par Baye S. Diop, qui s’est fait passer pour un élément de la Police nationale du Sénégal. Les faits se sont déroulés, le 27 mars dernier.
Selon Les Echos de ce jeudi, Baye S. Diop, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a intimidé sa victime de le suivre, sous prétexte que le restaurant qu’il venait de quitter, a été le théâtre d’un assassinat lâche.
Et qu’à ce titre, tous ceux qui y pénètrent et en ressortent, sont soumis à une audition de la police. Surprise et inquiète, Ngoné suit son vis-à-vis, jusque dans une bâtisse non loin de là.
Sous la menace d’un couteau, ce dernier réussit à subtiliser ses téléphones portables et la somme de 17 000 F cfa qu’elle détenait par devers elle. Et comme si cela ne suffisait pas, Baye S. Diop en profite pour assouvir sa libido, avant d’abandonner sa victime en sanglots, sur les lieux.
Aussitôt, Ngoné file tout droit au Commissariat central, pour déposer une plainte pour viol, usurpation d’identité et vol avec violence. Deux mois plus tard, son bourreau est arrêté, suite aux réquisitions de la Sonatel (société de téléphonie), après avoir revendu un des téléphones à son ami.
A la barre mercredi, Baye n’a pas cherché à tromper la religion du Tribunal des flagrants délits de Dakar. Il a avoué les faits qui lui sont reprochés, avant de fondre dans des excuses alambiquées. Néanmoins, le Procureur, après avoir écarté le délit de viol, a requis 2 ans de prison ferme contre lui pour les autres délits précités.
Tandis que pour sa part, Ngoné Ndao réclame la somme de 2 millions de Fcfa pour toutes causes de préjudice subies et dommages et intérêts. Le délibéré est fixé au 7 juin prochain.
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