Si vous êtes allergiques aux invectives entre politicards, mieux vaut changer de pays ou vous couper, définitivement, le cordon ombilical qui vous lie aux médias. Parce que, d’ici au 24 février 2019, ça va cramer grave.
Fadel Barro et ses amis de «Y en a marre» ne nous démentiront point. Eux à qui, on a collé Aly Ngouille Ndiaye, pour les déposséder de toute légitimité de se faire dépanner par les Organisations non-gouvernementales.
Les opposants aussi, passent à la trappe. La preuve, par les tacles conjugués et appuyés de Mahammad Boun Abdallah Dionne, de Mimy Touré, entre autres mouvanciers.
Mais c’est la presse qui va trinquer, d’ici au soir du scrutin. Car malgré les moyens qui lui font défaut, elle doit, par un souci d’équilibrer la distribution de la parole, devoir couvrir les mille et une demandes de couverture des différents protagonistes.
Alors qu’au finish, seule une poignée de candidats déclarés graviront les escaliers du Conseil constitutionnel. Parce qu’entre temps, beaucoup prendront la tangente, comme Habib Sy. En bon Ouolof, il a compris l’adage, «xodéku, bala ngay lakalé» (se tailler, avant d’être consumé).