Dimanche soir, l’Espagne du football s’arrêtera le temps du Clasico entre le Real Madrid et le FC Barcelone. Leaders du classement et à domicile, les Merengues paraissent en position de force pour toute la presse spécialisée. Mais pas pour Zinedine Zidane.
Au match aller au Camp Nou, Sergio Ramos avait répondu à Luis Suarez, laissant les deux rivaux à égalité (1-1) au terme de leur confrontation. C’était en décembre dernier, et depuis la donne a considérablement changé pour les deux formations. Le FC Barcelone a perdu du terrain en Liga et a quitté la Ligue des champions en quarts de finale, là où le Real Madrid continue de faire la course en tête en championnat, et attend l’Atlético de pied ferme dans le dernier carré de la C1.
A priori donc, ce Clasico du 23 avril, comptant pour la 33e journée et dont le coup d’envoi est prévu pour 20h45, semble un peu déséquilibré, d’autant plus que le stade Santiago-Bernabéu sera le théâtre de ces retrouvailles. Les Merengues ont toutes les cartes en mains pour réaliser un grand coup, et s’offrir par la même occasion six points d’avance sur les Blaugranas dans la course au titre, avec un match de moins à combler. Mais ne comptez pas sur Zinedine Zidane pour tomber dans ce piège.
« Si nous gagnons le Clasico, jamais nous ne prétendrons avoir remporté la Liga. Il restera sept matches derrière, rappelle ainsi l’ancien international tricolore. Le discours est politiquement correct, et prudent car les socios espèrent désormais plus que tout un sacre national qui échappe à leurs protégés depuis 2012. « On sait qu’on affronte une très bonne équipe, qui peut te mettre en difficulté à n’importe quel moment. Ce sont toujours des matches où il faut tout donner et nous ne sommes pas favoris. Mais je suis persuadé que nous allons faire un grand match« , renchérit un ZZ décidé à rester très lisse en apparence.
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