Les accidents notés depuis le début de la campagne électorale pour la présidentielle de 2019, se multiplient. En effet, après le convoi de la coalition Benno Bokk yakkar, occasionnant la mort de quatre gendarmes, c’est le convoi de la coalition « Sonko président » qui vient de subir un accident sur l’axe Bignona Ziguinchor.
Il s’agit des militants de Pastef qui quittaient la Zone de Cataba pour rallier la Bignona afin d’assister au meeting de la coalition Pastef. Et c’est à leur retour vers 1 heure du matin d’après le témoignage du candidat Ousmane Sonko, que leur car a buté sur un des troncs d’arbres dressés sur la route. Les faits se sont déroulés dans la nuit du mardi au mercredi.
« Il y a beaucoup d’obstacles sur les routes casamançaises et souvent, ce sont les populations qui mettent des troncs d’arbres. Apparemment, le chauffeur n’avait pas été assez vigilent et il est tombé un de ces troncs d’arbres. Ce qui a déséquilibré le véhicule qui a fait des tonneaux ayant occasionné des blessés », a expliqué le président de la coalition Sonko président qui s’exprimait ce mercredi lors d’un point de presse tenu à son domicile familial.
Mais, il y a eu plus de peur que de mal car aucune perte en vie humaine n’est notée mais juste des blessés graves. « Ils étaient une trentaine (30) dans un car et parmi eux il y en a 17 qui ont des blessures qui partent de blessures légères à quelques blessures assez graves. Ils ont tous à l’hôpital régional de Ziguinchor », a informé l’ancien Inspecteur des Impôts et des Domaines.
Poursuivant, Ousmane Sonko a décidé d’apporter son soutien à ces victimes en prenant en charge leurs soins médicaux. « Je suis très triste parce que c’est des blessés dont certains sont assez graves et trois sont dans un état comateux. Nous essayons de faire le nécessaire notamment, de prendre en charge tous ceux qui auront besoins de soins. Pour les évacuations, ce n’est pas encore établi. On nous a dit qu’ils attendaient les résultats des analyses ».
Ces militants, ajoute le candidat Ousmane Sonko, « sont tellement dévoués à la cause et c’est eux-mêmes qui se cotisent pour prendre les cars et venir au point de ralliement. Ceux là, ont quitté la Zone de Cataba pour venir à Bignona. On peut éprouver un sentiment de culpabilité quand il y a des incidents de ce genre. On voulait marquer une journée de pause, mais après concertation, nous allons perdre un département parce que nous avions prévu de faire trois départements ».
Mansour SYLLA, Envoyé spécial à Ziguinchor (Actusen.sn)