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Contribution

​Les responsables algériens dénudés en toute beauté au Conseil de Sécurité de l’ONU. Une honte !

La résolution 2440 adoptée par les Quinze membres du Conseil de Sécurité, le 31 octobre 2018, est globalement positive pour le Maroc, même si elle renouvelle le mandat de la MINURSO pour six mois, à l’instigation des Etats-Unis d’Amérique.​
A travers l’écourtement du mandat de la MINURSO, Washington souhaite maintenir la pression sur les parties au conflit, dont l’Algérie, citée en tant que pays voisin et non plus à titre d’observateur, afin de l’obliger à revenir à la table des négociations.​
O grand jamais l’Algérie n’a été autant citée dans une résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le Sahara marocain comme dans le présent texte. L’Algérie est citée à trois reprises dans la résolution du Conseil de Sécurité onusienne, sans compter les très nombreuses fois où il est fait référence au voisin de l’Est du Maroc.​
Le texte adopté par le Conseil de l’ONU renvoie aux orties l’option « référendaire » chérie par le tandem Alger-polisario, insiste clairement sur la nécessité de remettre sur les rails le processus politique, bloqué depuis mars 2012, en raison justement du cramponnement du polisario et de son mentor algérien à l’option « indépendantiste » jugée « irréaliste » et « irréalisable » par l’ancien diplomate néerlandais Peter van Walsum.​
Fait digne d’attention, le texte de la résolution lie la stabilité et le développement du Maghreb Arabe car elle contribuerait à la stabilité et à la sécurité, générant à son tour des emplois, une croissance et des opportunités pour tous les peuples de la région du Sahel.​
L’autre point à retenir dans cette résolution est l’interdiction formelle faite au polisario de déplacer sa pseudo administration à Bir Lahlou, localité située dans la zone tampon entre le Maroc et l’Algérie.​
L’autre injonction du Conseil de Sécurité de l’ONU sans appel est celle du rappel aux terropolisariens de respecter ses obligations, et la précédente résolution 2414 (2018), et de se retirer définitivement de Guerguerat et de ne plus transférer des structures à l’Est du dispositif de défense ; un aveu explicite de la supercherie de ces « territoires libérés », sinon dans le seul imaginaire des responsables algériens et terropolisariens.​
Il est également à souligner que le texte de la résolution salue à nouveau le bien-fondé de l’Initiative du Maroc pour octroyer un statut d’autonomie au Sahara marocain, tout en se félicitant des « efforts crédibles et sérieux » du Royaume du Maroc pour trouver une solution politique au conflit.​
Sur le registre des Droits de l’Homme, la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU souligne le rôle constructif du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) à travers ses antennes à Laâyoune et à Dakhla.​
Au final, la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU impose aux responsables algériens de s’impliquer davantage en vue d’une solution politique sur la base « de l’esprit de réalisme et de compromis ». Une expression à forte teneur politique et qui rompt avec les slogans chers à la propagande au voisin de l’Est du Maroc.​
En effet, dans sa résolution 2440, adoptée à une grande majorité de ses membres et prorogeant de six mois le mandat de la MINURSO jusqu’au 30 avril 2019, le Conseil de Sécurité de l’ONU « salue les mesures et les initiatives prises par le Maroc, et le rôle joué par les Commissions du Conseil National des Droits de l’Homme opérant à Dakhla et Laâyoune, ainsi que l’interaction du Maroc avec les Procédures spéciales du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies ».​
Par ailleurs, le Conseil de Sécurité de l’ONU fait état également de sa « profonde inquiétude » vis-à-vis des souffrances continues des populations des camps de Tindouf, en Algérie, ainsi que leur dépendance de l’aide humanitaire extérieure et réitère sa demande quant à l’enregistrement et au recensement des populations des camps de séquestrés sahraouis marocains de Tindouf, en insistant pour que des efforts soient réalisés dans ce sens.​
La honte toute nue pour la propagande algérienne et, surtout, française, belge ainsi que néerlandaise, payées rubis sur ongle et cash par Alger,  est tombée lourdement sur leur tête.​
Farid Mnebhi.​

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