Notre confrère Jean Meissa Diop a reçu la visite matinale des éléments supposés appartenir à la Division des investigations criminelles (Dic). L’information est donnée par le concerné lui-même. Dans un communiqué transmis à la rédaction d’Actusen.sn, Jean Meissa Diop explique que les éléments de la Dic recherchaient un autre journaliste d’un journal dakarois qu’il se garde de donner le nom.
«Au secours !!! Ma famille et moi venons d’être réveillés de manière musclée par une demi-douzaine d’agents de la DIC recherchant un journaliste et conduite par un certain Diatta et Fall. Ils sont entrés jusque dans ma chambre à coucher après avoir réclamé carte d’identité, toute facture de Senelec, rejeté les factures Sde et Sonatel, regardé ma carte d’identité, fouillé mes tiroirs de commode au motif que la loi leur donne le droit d’entrer chez n’importe qui de 6 h du matin à 21, eu une sévère altercation avec mon épouse… Excusez du peu !», déclare-t-il.
«Qu’ai-je fait pour mériter cette procédure humiliante ? Moi, Jean Meissa Diop violenté de la sorte pour n’avoir rien fait. On m’envoie la redoutable Division des investigations criminelles recherchant un journaliste d’un journal dakarois que je nommerai pas», a-t-il ajouté.
Jean Meissa fait ainsi savoir que les éléments de la Dic lui ont demandé de rester à leur écoute. «Et après tout ça, on me donne l’ordre de rester à l’écoute de la DIC pour d’autres questions. Et avant de partir, ils ont fouillé toutes les chambres de la maison ! Voilà une agression sous le couvert de la loi. Restez à la disposition de la DIC, m’a-t-on conseillé. ENTENDU !».
«C’est vraiment trop ! C’est quel pays, c’est quelle police ? Je demande de l’aide ! Que faire ! Quai-je fais ? On me soupçonne d’être un journaliste – ce que je suis. Où travaillez-vous ? J’ai travaillé à Walf. Et où encore, m’a-t-on demandé ? Membre du Conseil national de régulation de l’audiovisuel jusqu’en novembre 2018. Et puis où encore ? Chroniqueur « Avis d’inexpert » au quotidien L’Enquête…», crie-t-il au scandale
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