Après le traditionnel défilé militaire du 14 juillet sur les Champs Elysées, l’heure était à l’interview de François Hollande, la dernière du quinquennat du Président français à l’occasion de la fête nationale. retrouvez les principales déclarations du chef de l’Etat.
Brexit, Macron, 2017… François Hollande, toujours englué dans l’impopularité, était attendu sur tous les fronts ce jeudi lors de la traditionnelle interview du 14-Juillet. Le président de la République a répondu pendant 45 minutes, sur France 2 et TF1, aux questions de David Pujadas et Gilles Bouleau, de l’Elysée.
Politique intérieure : «L’enjeu de 2017 est un enjeu beaucoup plus important que 2012». «Je dois protéger la maison France, elle est fragile, elle peut à tout moment se lézarder».
Terrorisme : «Face aux menaces qui demeurent, Vigipirate sera maintenu au niveau maximum». «L’état d’urgence, qui expire le 26 juillet, ne sera pas prolongé».
Europe : François Hollande propose un « budget » ou des « dépenses supplémentaires » pour l’Europe de la Défense. «L’essentiel, c’est la protection des Européens (…) L’Europe suscite de la défiance parce qu’elle ne protège pas suffisamment». «La France fait plus que son devoir en matière de sécurité» au niveau européen.
Affaire du salaire du coiffeur du président : François Hollande défend avoir été celui qui a fait baisser les dépenses de l’Elysée et avoir réduit ses effectifs
« J’ai fait diminuer le budget de l’Elysée qui était de 109 millions en 2012 à 100 millions, j’ai supprimé 10% des effectifs de l’Elysée».
Loi Travail : François Hollande concède une «mauvaise présentation initiale» qu’il juge toutefois, «conforme aux valeurs» de la gauche, mais il réaffirme qu’elle irait à son terme. «Agir ce n’est pas se protéger. » « Je pensais que cette loi allait être bonne pour notre pays. Je suis un homme de gauche».
Chômage : « Les choix que j’ai faits pour l’économie française étaient les bons, il faut continuer à suivre de cap. » « Nous aurons une baisse du chômage à la fin de l’année, un chômage encore trop élevé».
Economie : « Ça va effectivement mieux parce que nous avons retrouvé la croissance (…) mais nous sommes encore fragiles. » « Il ne faut pas que le Brexit ait des traductions sur l’économie française (…) Plus tôt la sortie du Royaume-Uni sera engagée, mieux ce sera pour l’Europe et la France. » Pour 2017, « si nous avons la croissance à 1,7%, les impôts seront baissés».
François Hollande appelle Emmanuel Macron à respecter deux règles : «Il y a des règles, la solidarité, l’esprit d’équipe, la nécessité de servir jusqu’au bout (…), c’est des règles qu’il doit respecter. Dans un gouvernement, il n’y a pas de démarche personnelle, encore moins de démarche présidentielle».
Actusen.com avec Rfi.fr