Le chef de l’État affectionne, on dirait, les discours de fin d’année. D’ailleurs, il est celui qui a inauguré l’ère des questions-réponses après son speech du 31 décembre. Et, 2020 ne dérogera pas à la règle. Seulement le jeu n’en vaudra réellement la chandelle que si, ce soir, il n’y a pas de DUMA NI WAAW, DUMA NI DEET (je ne dirais ni oui ni non) concernant la question du troisième mandat.
C’est le moment ou jamais de rassurer son monde sur cette interrogation qui a tant vicié notre atmosphère, depuis plus d’un an. Pis, les sujets les plus fanatiques de Sa majesté ‘’Buur Fatick’’ crient sur tous les toits que la Constitution n’est pas contre cette probable troisième candidature. Mais, où est la morale dans tout cela ?
En tout cas, en cet An I de « DUMA NI WAAW, DUMA NI DEET », le meilleur cadeau de fin d’année que ‘’Mburu’’ puisse filer à ses administrés, c’est de régler une bonne fois cette problématique autour de sa candidature ou non à un troisième mandat. De ce fait, on pourra s’orienter résolument vers la reconstruction du tissu socio-économique en délitement avancé, notamment du fait des effets combinés de la Covid-19 et de l’émigration clandestine meurtrière qui a fini d’ensevelir au fond de l’Océan atlantique plusieurs centaines de jeunes Sénégalais. Ayant fui leur pays où on parle plus qu’on ne travaille pour améliorer le sort de ‘’Gorgorlu’’.
Maam Sagar (Billet SourceA)