Les chiffres donnent du tournis. Pour cause, ce sont 51 500 cas d’avortements provoqués qui ont été répertoriés en 2012. Et pire, 38% des cas effectués sont à risque.
La révélation est de l’Association des femmes médecins du Sénégal, qui a publié une étude qualitative sur l’expérience de femmes ayant subi une grossesse non désirée au Sénégal.
Selon cette étude, environ 3,6% des décès maternels étaient liés à un avortement à risque en 2010. Alors que réalisée entre juin et août 2015, la même étude renseigne que 38% des avortements ont été effectués par un prestataire traditionnel ou non qualifié.
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