Selon certains spécialistes de la santé, le Sénégal n’a pas les moyens de faire un dépistage massif de la population. Mais pour, le secrétaire administratif du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire panafricaine (Frapp), le dépistage massif est la meilleure solution pour lutter contre la propagation du Covid-19. Et sur les moyens, l’activiste, qui s’est fendu d’un communiqué, est d’avis que cela ne devrait pas être un obstacle, non sans manquer de donner ses preuves. Guy Maruis Sagna est convaincu que la stratégie des 2T est la meilleure pour faire face à cette pandémie
« Si le dépistage du coronavirus coûte 50.000 FCFA, avec 100 milliards on dépiste 2 millions de Sénégalais. Les pays qui résistent avec succès au coronavirus sont ceux qui dépistent le plus et qui traitent les infectés de coronavirus au plus tôt. Ce que j’appelle la stratégie des 2T c’est à dire Tester beaucoup Traiter au plus tôt », a-t-il argumenté, avant d’inviter le chef de l’Etat à donner le prix d’un test. « Macky Sall doit dire aux Sénégalais combien coûte le test au coronavirus. Nous avons le droit de savoir, il a l’obligation de nous informer ».
Le Hcct et le Cese doivent être supprimés, selon Guy Marius Sagna
En tout état de cause, poursuit-il, « je demande au président Macky Sall de dépister au moins 5 millions de Sénégalais. Je lui demande aussi de nationaliser dans les meilleurs délais Médis Sénégal, avec l’État comme actionnaire majoritaire et le capital ouvert à des privés nationaux. Enfin, tout cela a besoin d’argent. C’est pourquoi je persiste et je signe : il faut supprimer le Hcct et le Conseil économique social et environnemental (Cese) ».
Sur les mesures prises par l’Etat pour protéger les employés, l’activiste de signer :« je me félicite des mesures prises par le président Macky Sall consistant à interdire le recours au licenciement pendant le coronavirus. Le seul licenciement permis est celui pour faute lourde, obliger l’employeur à rechercher avec les délégués du personnel des solutions alternatives au chômage technique, garantir une rémunération pour le travailleur en chômage technique qui ne saurait être inférieur au SMIC ni à 70% de son salaire moyen ».
Seynabou Fall (Actusen.sn)