«Les trois soldats camerounais ont été placés sous mandat de détention provisoire à la prison militaire de Yaoundé», a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’armée, le colonel Cyrille Atonfack Guemo. Ils ont été inculpés notamment «d’assassinat», a-t-il ajouté. L’armée avait initialement nié la tuerie et parlé d’un «malheureux accident», avant que des pressions internationales ne poussent Yaoundé à reconnaître qu’au moins 10 enfants et trois femmes avaient été tués par des militaires dans le village de Ngarbuh, dans la région du Nord-Ouest. L’ONU avait évoqué la mort d’au moins 23 civils dans ce drame.