Après le directeur général de la Santé Jérôme Salomon, le président du conseil scientifique Jean-François Delfraissy ou encore la directrice de Santé publique France Geneviève Chêne, c’est au tour du désormais célèbre professeur Didier Raoult de passer sur le gril de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la gestion de l’épidémie du coronavirus, ce mercredi 24 juin.
L’occasion sans doute pour l’infectiologue marseillais, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection, d’à nouveau cibler les manquements de l’Etat, notamment en ce qui concerne le dépistage.
Devant la commission d’enquête parlementaire, le microbiologiste, qui a eu les honneurs d’une visite d’Emmanuel Macron en avril dernier, devrait également encore une fois louer sa méthode face au coronavirus. «Si on m’avait écouté, il y aurait eu deux fois moins de morts», a-t-il affirmé dans une interview à La Provence ce mardi, estimant qu’«en pratique, on n’a pas soigné les gens».
Il y a également fort à parier qu’il vante de nouveau devant les députés son traitement controversé à base d’hydroxychloroquine. «La meilleure association thérapeutique est celle de l’azithromicine et hydroxychloquine», a-t-il répété à La Provence, alors que la prescription de cette molécule contre le Covid-19 à l’hôpital n’est plus autorisée en France depuis fin mai.
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