Le Bureau exécutif national (Ben) du Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust) ne décolère toujours pas. En effet, dans un autre plan d’actions, les camardes de El Hadji Ayé Boune Malick Diop ont décrété un mot d’ordre de grève de 48 heures renouvelables couvrant les jeudi 2 et vendredi 3 juillet 2020. Mais il ne compte pas s’en arrêter là. Car en signe de protestation, ces robes noires ont décidé d’organiser une marche pacifique, à partir du 14 juillet prochain.
«Le syndicat des travailleurs de la justice va organiser une marche pacifique, le 14 juillet 2020, à partir de 11 heures, sur le boulevard du Général Dégaulle (allée du centenaire), de la Nation (ex-Obélisque) au Rond-point Rts et cela, dans le respect des prescriptions sanitaires contre la Covid-19, notamment le port du masque, le respect de la distanciation physique et le lavage des mains avec du savons et du gel hydro alcoolique», a annoncé le Bureau exécutif national, à travers un communiqué parvenu à la Rédaction de Actusen.sn.
Par l’exercice de cette liberté constitutionnelle, ajoute le document, «notre syndicat compte exiger du ministre de la justice, la mise en œuvre de l’ensemble des réformes entreprises par le Président de la République pour satisfaire nos doléances légitimes et le respect des termes du protocole d’accord que le gouvernement a signé avec le Sytjust le 17 octobre 2018».
Egalement, ces syndicalistes exigent la publication au Journal officiel des décrets n° 2018 – 2259 du 14 décembre 2018, n° 2018 – 2260 du 14 décembre 2018 et n° 2018–226 du 14 décembre 2018 ; l’organisation des formations préalables au reclassement des travailleurs de la Justice dans leurs nouveaux corps et nouvelles hiérarchies respectifs, en vertu des dispositions transitoires du décret n° 2019-413 portant création du Centre de Formation judiciaire (CFJ) et fixant ses règles d’organisation et de fonctionnement et en vertu des dispositions transitoires du décret n° 2019-575 du 5 février 2019 modifiant le décret n° 2011-509 du 12 avril 2011 portant statut du cadre des fonctionnaires de la Justice».
Mansour SYLLA (Actusen.sn)