Les chefs d’Etat membre de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui étaient en viséo-conférence ce matin sur le cas du Mali, demandent à ce que le président Ibk soit rétabli dans ses fonctions. «Le temps des coups d’Etat est révolu», ont-ils estimé non sans manqué de plaidé pour «le retour dans les plus brefs délais, au calme et à une situation institutionnelle normale». Ils ont, en outre plaidé pour la libération immédiate de tous les collaborateurs du président Ibrahim Boubacar Keita.
Concernant, les putschistes, les chefs d’Etat membres de la Cedeao ont réclamé des sanctions contre les membres du Cnsp, qui ne bénéficient, selon eux, d’aucune légitimité. Ils ont aussi réaffirmé les sanctions contre le Mali. En effet, non seulement, le Mali est suspendu de tous les organes de décision de la Cedeao avec effet immédiat mais aussi les frontières terrestres et aériennes sont fermées avec les pays de la Cedeao. A cela s’ajoute le fait que tous les flux et transactions économiques sont stoppés, à l’exception des médicaments, du carburant et de l’électricité.
La Cedeao a aussi annoncé que l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan est disponible pour continuer sa mission «de rapprochement de toutes les positions».
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