À six jours de l’investiture de Joe Biden, Washington est déjà soumise à un dispositif de sécurité sans précédent. La capitale fédérale est quasiment en état de siège.
En semaine, le matin, les embouteillages sont réguliers à Washington. Mais ce jeudi, le silence règne. Toutes les artères du centre-ville sont interdites à la circulation. Des blocs de béton ont été posés au milieu des avenues et des barrières de métal érigées tout autour de la Maison Blanche et du Congrès. Seuls les véhicules de la police ou les engins qui installent les barrières de sécurité circulent dans le centre-ville, désert à six jours de l’investiture.
La garde nationale est alignée, fusil en bandoulière sur des centaines de mètres à proximité de la tribune officielle où se déroulera l’investiture. « C’est surréaliste, on se croirait dans un film de science-fiction, cela ne ressemble pas à l’Amérique », confiait une habitante de la capitale, sidérée devant tous ces hommes en armes.
Le FBI a prévenu que des manifestants armés pouvaient tenter d’investir les capitoles des cinquante États américains pour exprimer leur colère et leur refus de la défaite de Donald Trump. Des discussions suspectes ont été signalées sur internet qui évoquent des menaces aussi sur la capitale fédérale. 20 000 gardes nationaux y seront déployés le jour de l’investiture.
Rfi.fr