Les drames se suivent et se ressemblent. La responsabilité de certains est parfois engagée. Mais, lorsqu’un drame surgit, on s’attend à ce que cela ne se reproduise pas. En effet, il faut toujours apprendre de ses erreurs. Malheureusement, c’est ce qui fait le plus souvent défaut, dans la barque ‘’Sunu Gaal’’.
Dès les premières heures qui suivent une tragédie, on insiste sur les mesures sécuritaires.
Quelque temps après, on se remémore nos vieilles habitudes. Ainsi, la surcharge dans les transports en commun est toujours d’actualité, malgré le naufrage du ‘’Joola’’. Des pirogues continuent de chavirer au large de nos côtes, malgré toutes les alertes. Seulement, pour ce qui est du cas de ces nourrissons brûlés vifs, à qui la faute?
Certainement pas eux qui étaient à un moment de leur vie où ils étaient incapables de prendre soin d’eux. Les autorités, n’en parlons pas ! Elles ne savent que s’apitoyer sur le triste sort qui s’abat sur ‘’Goorgorlu’’, transporter leurs silhouettes sur les lieux du carnage, avec quelques espèces sonnantes et trébuchantes. Avec l’espoir nombriliste de pouvoir soulager les familles des victimes.
La vérité, c’est qu’il n’y a jamais de leçons à tirer des nombreux sinistres qui nous frappent. Et dommage que se taper un visa pour migrer vers un autre pays relève d’un exercice de funambule. Sinon, beaucoup auraient quitté le navire vers des cieux plus cléments.
Maam Sagar (Billet SourceA)