Simone Gbagbo évoque pour la première fois le retour de son époux : « une victoire magnifique », acquise « grâce à l’assistance de l’Éternel » dit-elle. Elle remercie Alassane Ouattara pour son accord puis plaide, « pour qu’il continue à poser ces actes forts d’apaisement et de réconciliation ». C’est à dire, selon elle, le retour au pays de Charles Blé Goudé et des derniers exilés, la libération des prisonniers de la crise post-électorale toujours détenus, et de ceux arrêtés lors de la dernière présidentielle.
« Tout va bien… »
Simone Gbagbo dit soutenir le « rêve d’une nation véritablement réconciliée, développée, modernisée », hors des « ethnies, des religions ou des obédiences politiques ». « Le temps n’est plus aux imprécations » assure-t-elle, « Ne donnons donc aucune place à l’amertume, à la rancune, à la douleur, à la déception et à la colère ».
« Il faut garder le cap, les yeux fixés sur la vision. Tout va bien », conclut celle qui fait face à deux écueils : la demande de divorce formulée par Laurent Gbagbo quatre jours après son retour au pays, qu’elle n’évoque pas, et la remise en question de son statut de première vice-présidente du FPI, le parti qu’elle a cofondé dans la clandestinité avec son mari en 1982, et au sein duquel elle conserve influence et popularité.
Rfi.fr