Si ce n’était pas l’exception portant sur la nullité de la procédure soulevée par leurs avocats, Moussa Sy, Cheikh Diop et Codou Mbow ne sortiraient pas de prison de sitôt. Appelés à la barre des flagrants délit de Dakar pour des faits de trafic international de drogue, ils ont été relaxés par le juge sans être jugés.
Les éléments de l’enquête et les conclusions de l’analyse du prélèvement de poudre blanche supposée être de la drogue
Face à des revendeurs de drogue notoires, particulièrement futés qui agissent avec perspicacité pour déjouer les plans de forces de police au sens large du terme, seules des investigations minutieuses peuvent permettre d’établir leur implication. L’ayant compris au risque de voir tous les efforts déployés pour les arrêter tomber à l’eau, les enquêteurs ont allié enquête classique (audition, constatations, confrontations etc.) et investigations scientifiques et techniques (analyse du produit par la police scientifique). Ainsi, après l’analyse du prélèvement de poudre blanche supposée être de la drogue, la conclusion suivante a été donnée : « Stupéfiant comprimé d’Ecstasy contenant du Méthylène-dioxyde-amphétamine-
Pour sa part, Codou Mbow, célibataire et mère de deux (2) enfants, a fait de la dénégation systématique sa stratégie de défense. En effet, si elle reconnaît avoir été trouvée en compagnie de Cheikh Diop, elle demeure innocente dans cette affaire de vente d’ecstasy. Restauratrice demeurant à Ouest-Foire, Codou a réfuté toute cession à titre onéreux du produit.
Adja K. Thiam (Actusen.sn)