Un incendie d’une rare violence s’est déclaré, ce jeudi, dans un entrepôt de pneus de la société Ets Maleye Sarl, situé au sous-sol du bâtiment sur le boulevard du Centenaire, à hauteur de CFAO Motors, (zone industrielle). Alertés à 02heures 52 minutes, les secours de la 11e Compagnie d’incendie et de secours sont arrivés 8 minutes plus tard sur les lieux, mais leur a fallu sept tours d’horloge pour venir à bout aux flammes. Pourtant 212 soldats du feu ont été mobilisé pour maitriser les flammes mais, l’absence de bouche d’incendie a été l’une des difficultés majeures rencontrées sur le lieu du sinistre par les hommes du commandant Mame Niang Ndiaye du Groupement des unités spécialisées.
Selon lui cette intervention a nécessité la mobilisation d’importants moyens logistiques et humains pour éteindre le feu. « Nous avons mis en œuvre nos moyens d’extinction. Sur le plan matériel, 22 véhicules ont été engagés, dont dix citernes pouvant contenir entre 5000 et 30 litres d’eau, et une ambulance médicalisée. Mais, sur le plan personnel, 212 sapeurs-pompiers ont été mobilisés parmi lesquels 15 officiers pour parvenir à circonscrire les flammes. D’ailleurs, c’est à 13h30 minutes que les soldats du feu, après avoir rangé leurs matériels dont les pompes à eau et vêtements d’approche (combinaisons spéciales permettant d’appréhender la chaleur) ont commencé le repli, au terme de leur mission », a fait savoir le commandant.
Il a constaté pour regretter le l’inexistence de bouche d’incendie qui a ralenti le travail de ses hommes. A l’en croire, l’opération a tiré en longueur du fait de contraintes liées aux problèmes de déficit de bouche d’incendie dans la zone. « Vu la configuration des locaux, il a été extrêmement difficile d’accéder au foyer principal. Sur le volet disponibilité de l’eau également, il nous est arrivé d’être en rupture. Parce qu’il fallait faire des rotations parce qu’il n’y a pas de bouche d’incendie sur les lieux », a regretté le soldat du feu. S’agissant des causes du sinistre, une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances. Sur place, des éléments de la gendarmerie surveillaient les opérations de secours.
Saly SAGNE (Actusen.sn)