Sauf changement de dernière de minute, c’est en 2024 que les sénégalais iront dans les urnes pour élire un nouveau président de la république. À 18 mois de cette échéance électorale, certains candidats se positionnent déjà pour diriger le pays. C’est le cas du leader de Pastef, Ousmane Sonko d’annoncer, hier, au cours d’un point de presse, sa volonté d’occuper le fauteuil présidentiel.
«S’il plaît à Dieu et si le parti Pastef, qui a ses règles d’investiture, le souhaite, je suis partant pour une candidature à cette élection prévue en 2024», déclare le maire de Ziguinchor. Avant de faire cette précision. «C’est le parti qui décide. Si un membre du parti veut également se présenter, il est libre de le faire. A ce moment, on organisera un primaire».
En déclarant sa candidature, Ousmane Sonko indique n’avoir violé aucun accord au niveau de la coalition Yewwi Askan Wi. «Pour la présidentielle, l’accord qui a été défini au sein de Yewwi Askan Wi stipule que la coalition va demeurer un cadre unitaire qui doit mutualiser toutes les forces pour superviser tout le processus électoral», explique-t-il.
Le premier magistrat de la ville de Ziguinchor de renchérir en ces termes : «une présidentielle, comme c’est le rendez-vous d’un homme avec le peuple à travers un programme de gouvernance, chaque membre de la coalition a le droit, s’il le souhaite, de présenter sa candidature avec un programme minimal de la coalition à intégrer dans son programme de gouvernance». Toutefois, rappelle Sonko, en cas de second tour, les autres vont soutenir le candidat de Yewwi le mieux placé.
Actusen.sn