Dans le cadre d’une convention avec l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat), pour la mise en place de Système d’information géographique dans treize (13) communes du Sénégal, la coordonnatrice du Promovilles a présidé ce vendredi, la clôture de la 2e session de formation des acteurs communaux dans le cadre du projet de mise en place dudit système. Une occasion pour elle d’inviter les bénéficiaires à faire bon usage du Système d’information géographique (Sig). Une activité d’un coût global de près de 700 millions.
«Les villes bénéficiaires sont Guédiawaye, Keur Massar, Yeumbeul Nord, Louga, Mbour, Saint-Louis, Thiès, Kaolack, Tambacounda, Kolda, Ziguinchor, Diourbel, Matam. Cette activité déroulée par l’Anat et le PROMOVILLES pour un coût global de près de 700 millions de F Cfa vise à équiper ces communes de bases de données géographiques précises et d’un Système d’information Géographique (SIG) performant leur permettant de valoriser l’information géographique pour mieux connaître leurs territoires, inventorier leurs actifs infrastructurels et les pérenniser par un suivi et un recueil régulier de données fiables renseignant sur leur état. Les doter d’équipements permettant d’assurer la pérennisation de ce Sig mis en place», explique-t-elle.
Le premier objectif cité plus haut, dit-elle, nécessite le transfert effectif de compétences et de connaissances aux communes pour leur permettre de s’approprier durablement les outils et les données mis à leur disposition. Ainsi, une première session de formation avait été organisée pour 14 agents communaux provenant de 8 communes bénéficiaires (Guédiawaye, Kaolack, une partie de Keur Massar, Louga, Mbour, Saint-Louis, Thiès et Yeumbeul Nord).
Aujourd’hui, dit-elle, nous venons de clôturer la deuxième session de formation des agents municipaux qui a réuni quatorze (14) agents venus de six (06) communes dont Ziguinchor-Kolda- Tamba-Matam-Diourbel-Keur Massar. Ces sessions de formation font suite à l’acquisition d’équipements de production des données, la dotation en matériel informatique (ordinateurs et logiciels), l’acquisition de prises de vues aérienne, la production des données…
«Nous sommes heureux d’entendre les récipiendaires témoigner de la qualité de la formation qui rassure sur l’usage qui sera fait du Sig et de son apport pour une bonne cartographie des infrastructures et la valorisation de l’information géographique dans les processus d’affaires et l’aide à la décision pour leurs collectivités», conclut-elle.
Actusen.sn