Devant la barre ce lundi pour répondre des faits de coups et blessures volontaires sur une personne vulnérable et de menaces de mort sur la personne de Amy Ndiaye, Massata Samb et Mamadou Niang, malgré la diffusion des images qui ont fait le tour des réseaux sociaux, ont unanimement nié les faits qui leur sont reprochés.
Premier à prendre la parole, Massata Samb, né en 84 a déclaré ne pas gifler Amy Ndiaye. Selon lui, il lui a juste arraché son foulard et rien de plus. «Certes elle a dit des propos injurieux sur mon guide religieux mais je n’ai jamais eu l’intention de lever la main sur elle parce que c’est une femme. En plus si je l’avais battue, elle n’allait pas s’en sortir saine et sauve».
À en croire Massata Samb, s’il a réagi ainsi c’est parce la partie civile ne cesse de les insulter. «Elle nous insultait de mère et devant les caméras. Elle est plus agressive que les hommes. Le jour des faits, je faisais juste un appel au règlement qui était destiné au président de l’assemblée nationale et c’est pour cela que j’étais sur le pupitre », a-t-il fait croire avant que le procureur ne lui dise qu’il a bel et bien giflé la plaignante parce qu’il a visualisé la scène.
À son tour, Mamadou Niang dit être entré en collision avec Amy Ndiaye alors qu’il tentait de la séparer de Massata Samb. «J’ai quitté la place où j’étais assis pour les séparer. Curieusement, la dame a saisi la chaise. Pour la reprendre de ses mains comme elle venait en vitesse, nous sommes tombés par terre mais je n’avais pas l’intention de lui donner un coup de pied et je ne l’ai pas fait non plus. Mon pied l’a accidentellement atteint», a-t-il expliqué.
Actusen.sn