Contrairement à une idée répandue, ou presque, selon laquelle Moustapha Niass est indétrônable à la tête du Parti que lui-même a fondé, le leader de l’Alliance des forces de progrès (AFP) veut lever toute équivoque. Devant des journalistes et autres militants de BBY, Moustapha Niass de confier :
«Comment je peux être à la tête de l’AFP de manière éternelle alors que ma vie n’est pas éternelle. Elle a une fin que Dieu seul sait. J’ai mis en place certes ce Parti, avec des gens qui ont cru en la possibilité d’une résurrection éthique, morale, politique, sociale et culturelle. Voilà pourquoi l’AFP a été créée. Les Partis naissent, vivent, évoluent, subissent des mutations dans leurs directions à travers des générations qui se succèdent. Et AFP n’a pas pour nom Niass ; c’est un bien commun. Je ne suis pas encore parti, mais je partirai lorsque l’AFP sera prête à organiser son congrès et je ne suis pas candidat à ma propre succession. C’est clair !»
A propos de ce congrès, M. Niass dira qu’il se prépare. «Il devait se tenir en janvier dernier, pendant que j’étais en France. Mais rassurez-vous qu’on s’y prépare. Si on le tient, ce congrès, celui ou celle qui sera élu(e) présidera le Parti. D’ailleurs, le premier lot de cartes a déjà été distribué. Et nous attendons le deuxième lot», annonce Moustapha Niass.
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