Amnesty International s’est prononcé sur les affrontements à Ngor entre les forces de l’ordre et des habitants du quartier. «Amnesty International dénonce l’usage excessif de la force par la gendarmerie à Ngor, lors de la journée du 9 mai et durant les manifestations précédentes dans ce quartier», précise l’organisation dans un communiqué. Elle rappelle que, conformément au droit international, «l’usage de la force lors du maintien de l’ordre doit être strictement nécessaire et proportionnel, et que l’utilisation des armes à feu est interdite sauf en cas de danger imminent de mort ou blessure grave». C’est ainsi qu’elle «appelle les autorités à enquêter sur l’usage des armes létales par les forces de l’ordre». «Les autorités doivent notamment poursuivre et juger les responsables de la mort de 14 personnes dont 12 personnes tuées par des tirs des forces de sécurité lors de manifestations de mars 2011», a déclaré Ousmane Diallo.
Actusen.sn