Alors que les plus hauts responsables de l’ex Parti Pastef ont rasé les murs après l’emprisonnement de Ousmane Sonko et la dissolution de son Parti, Me Ngagne Demba Touré, du nom de ce jeune greffier, proche du maire de Ziguinchor, continue de tenir le haut du pavé pour ne pas se voiler la face. Pour ce faire, il appelle à la résistance et à la mobilisation pour libérer Ousmane Sonko et dégager le régime qu’il qualifie de « violent et monstrueux ». Ce, alors que la justice est à ses trousses.
«Chat échaudé craint l’eau froide». Visiblement, ce proverbe n’inspire pas trop Me Ngagne Demba Touré pour, non pas abdiquer, mais rester plus prudent pour être épargné par ce régime après que près de 700 militants de Pastef seraient entre les mains de la justice et en premier chef, et plus récemment, leur leader, Ousmane Sonko, et autres maires de grandes communes, membres du Parti dissous lundi dernier. Envers et contre toute menace, Me Ngagne Demba Touré creuse sa propre tombe en multipliant les appels à la résistance et à la mobilisation, insistant pour dire que l’heure n’a pas encore sonné pour abandonner la lutte.
Malgré que la justice sénégalaise soit à ses trousses, après avoir mis la main sur Dr Toussaint Manga, Aboubacar Djamil Sané et Maimouna Dièye, la dernière sortie du jeune greffier nouvellement affecté à Matam date de jeudi dernier, tard dans la nuit pour remobiliser les troupes, au nom de la libération d’Ousmane Sonko. «Après tout ce qu’a traversé le Pastef, l’heure n’est pas à la lassitude, ni à l’abandon et encore moins au découragement», déclare-t-il derrière la caméra. Revenant à la charge, il dira : «Si on reste inactifs, sans réagir, le régime de Macky Sall va liquider Ousmane Sonko pour dire qu’il est mort pour avoir observé une grève de la faim, il s’est suicidé ou a succombé à ses blessures».
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