19 candidats, au total, sont maintenus par le Conseil constitutionnel pour participer à l’élection présidentielle de 2024. Ce, après le retrait de Rose Wardini de la course. Mais ces candidats qui continuent de hausser le ton pour que le chef de l’État Macky Sall organise le scrutin avant la date du 2 avril, ne sont plus légitimes. C’est la conviction du directeur général de la Sapco par ailleurs secrétaire général du parti Synergie pour un Développement Durable (S2D Yonou Naatangué). Souleymane Ndiaye, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a laissé entendre qu’il n’y a plus de candidats depuis que la date du 25 février a été dépassée. «Ces candidats retenus par le conseil constitutionnel ne sont plus candidats, dès lors que le Conseil constitutionnel avait annulé le décret qui avait abrogé la convocation du corps électoral. C’est le décret qui avait convoqué le collège électoral pour l’élection présidentielle du 25 février qui était en vigueur», a déclaré le responsable de la mouvance présidentielle.
Après avoir déchiré la liste des candidats qui ont été retenus par les 7 sages, le directeur général de la directeur général de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (Sapco), qui s’exprimait dans l’émission « Toute la vérité » sur SenTv a demandé la reprise du processus électoral pour tenir un scrutin transparent. «Donc puisqu’il n’y a pas d’élection le 25 février, il n’y a plus de candidats. Le processus doit recommencer et on doit organiser une élection inclusive, libre et transparente où tous les acteurs peuvent y participer», a proposé Souleymane Ndiaye. A l’en croire, les 19 candidats ne sont plus légitimes et ne sont plus candidats depuis la date du 25 février. «Après le 25 février, le Conseil constitutionnel n’a pas encore parlé et dès que le 25 février est dépassé, il n’y a plus de candidats. La compétition doit démarrer à zéro pour qu’on organise une élection transparente», conclut-il.
Actusen.sn