C’est aujourd’hui que la Journée internationale des droits de la femme est célébrée au Sénégal. Dans cette perspective, la seule femme candidate à l’élection présidentielle du 24 mars 2024, Anta Babacar Ngom a présenté un programme ambitieux pour leur émancipation. Parmi son programme figurent «la création de centres d’accueil et de soutien pour les survivantes de violence, l’instauration de programmes de bourses et de mentorat pour l’éducation des filles en milieu rural, et la mise en place d’une Agence nationale de Promotion du Leadership Féminin dotée d’un budget annuel conséquent». Déterminée à accompagner les femmes, la patronne du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (Arc) a également promis de renforcer les capacités professionnelles des femmes à travers des universités itinérantes des métiers et de soutenir les entreprises dirigées par des femmes par le biais de fonds d’investissement spécifiques.
Anta Babacar Ngom a promis aussi de créer deux millions d’emplois dédiés aux femmes dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’élevage et le tourisme. Mais ce n’est pas tout, car l’opposante s’engage à promouvoir la représentation des femmes aux instances de décision, notamment politiques, et à veiller à ce que les femmes aient accès à des soins de santé de qualité grâce à une nouvelle plateforme de sécurité sociale. À travers son programme audacieux et son engagement en faveur de l’émancipation des femmes, Anta Babacar a offert une lueur d’espoir pour un avenir meilleur pour les femmes sénégalaises. Son discours marque un tournant dans la lutte pour l’égalité des sexes et témoigne de sa détermination à faire progresser les droits des femmes au Sénégal.
La candidate à la présidentielle de 2024 a profité aussi de la Journée internationale des femmes pour dénoncer les défis persistants auxquels sont confrontées les femmes sénégalaises tout en présentant un programme ambitieux pour leur émancipation. Elle a déploré les violences sexistes, les mutilations génitales, les mariages forcés et les grossesses précoces qui continuent de sévir en 2024. Anta Babacar a souligné l’urgence d’agir pour améliorer la situation des femmes. «Malgré les progrès réalisés en matière de scolarisation des filles, le taux d’abandon reste élevé à la fin de l’école primaire, tandis que le chômage affecte plus de 31,5% des femmes en âge de travailler», constate-t-elle. Face à ces défis, Anta Babacar s’engage à mettre en œuvre des mesures concrètes pour promouvoir l’autonomisation économique, sociale et politique des femmes sénégalaises.
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