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Ousmane Sonko sur la baisse de la note du senegal : « notre développement ne dépend pas du financement international mais… »

Vivement critiqué après la conférence de presse du 26 septembre dernier et la baisse de la note du Sénégal par Woody’s, Ousmane Sonko a apporté la réplique, ce vendredi, à ceux qui n’ont pas apprécié cette sortie du gouvernement. Et c’est pour dire qu’il ne compte pas changer un seul instant cette attitude. Au contraire, il promet de «toujours de dire la vérité aux sénégalais». En effet, le Premier ministre a profité de la tribune de la Jia pour réaffirmer sa ferme volonté de «toujours dire la vérité quelque soit les conséquences». «Nous avons fait récemment un exercice de vérité pour dire aux sénégalais ce qu’il en était. Certains ont crié au loup en disant que nous aurions  dû mentir aux Sénégalais pour éviter de nuire l’image du Sénégal. Nous ne sommes pas dans cette relation avec les sénégalais» a-t-il, d’emblée, dit lors de son allocution.
Mieux, dira t-il, «la vérité sera dire quelles qu’en soit les conséquences. Nous ne le ferons pas pour nuire à l’image du Sénégal mais pour lancer un message fort au peuple sénégalais. Nous sommes, aujourd’hui, dans cette situation parce que nous avons voulu nous cacher derrière notre petit doigt et éviter les réalités de face».  «Les modèles de développement qui ont marché ailleurs et qui sont identiques, compte non tenu des réalités socioculturelles, sont les mêmes qui développerons ce pays», a-t-il assuré non sans manquée de préciser que «ce modèle c’est compter d’abord sur nous même».
Abordant la baisse de la note du Sénégal, Ousmane Sonko souligne que le gouvernement ne s’y attendait pas d’autant plus que «même sur le plan international, nos partenaires ont salué l’exercice de vérité. Mais si notre note a été dégradée et après. Notre développement ne dépend pas du financement international, il dépend de nous, de nos capacités a nous fixer des objectifs, à mobiliser toutes nos forces endogènes et Dieu sait qu’on en n’a pas encore mobilisé le 5e. Et seulement toutes aide internationale, encore que c’est de parler d’aide puisque c’est souvent des dettes, viendra simplement en complement». «Nous devons comprendre ce message parce que si le Japon, qui n’a aucune ressources naturelles, qui a vécu ce qu’elle a vécu lors de la 2e guerre mondiale, a su en être a ce niveau c’est parce il a appliqué cet esprit, ce modèle, cette combativité, ce don de soi pour sa patrie », a conclu le Premier ministre.
Seynabou FALL (Actusen.sn)

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