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Pour impulser et promouvoir le développement des secteurs porteurs : la Der/Fj investit 9,9 milliards de F Cfa dans la région de Kaolack

La Caravane de l’entrepreneuriat initiée par la Der/Fj se poursuit toujours dans  la zone centre du pays. Après Diourbel et Mbacké, Aida Mbacké et sa délégation étaient, hier à Kaolack pour tenir un Comité régional de développement (Crd) consacré aux investissements consentis dans cette localité. Lors de cette réunion, il a été annoncé un montant de 9,9 milliards de F Cfa investi dans la région de Kaolack pour impulser et promouvoir le développement des secteurs porteurs. Il s’agit de 58 365 crédits au profit de 22 362 bénéficiaires, soit 64% de femmes. Concernant les appuis non financiers, la DER a aidé à l’immatriculation de plus de 170 unités économiques de la région, à la formation de plus de 4341 bénéficiaires ainsi qu’à la création et à la consolidation de plus de 27 000 emplois directs.

 «C’est une rencontre fructueuse qui nous a permis d’avoir de nouvelles orientations et de réaffirmer notre détermination à territorialiser les actions de la DER/FJ et à diffuser les opportunités qui s’offrent aux femmes pour leur autonomisation économique et aux jeunes pour leur inclusion», a déclaré la Déléguée générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der/Fj). A l’en croire, les différentes antennes de la DER/FJ vont permettre d’asseoir cette territorialisation pour atteindre les bénéficiaires. «Cela se fera sous la tutelle et la supervision du gouverneur qui, désormais, se chargera de valider les listes d’octroi de crédits avant notre validation  comme nous le prescrit la loi», précise Aïda Mbodj.

Aida Mbodj a souligné également que par rapport à la territorialisation des actions de la Der/Fj, le nouveau référentiel ”Sénégal 2050” la conforte dans sa démarche de mise en place des antennes départementales dans lesquelles il y aura un bureau d’information, d’écoute et d’orientation à l’endroit des jeunes pour les informer des opportunités mises à leur disposition par les pouvoirs publics. «A terme, nous allons organiser la dynamique d’octroi de financements à la base, en mettant en place des comités de sélection sous la direction de l’autorité administrative. L’objectif, c’est de faciliter le recouvrement, parce qu’on aura la traçabilité du financement et de connaître à quoi il sert et, par conséquent, mesurer son impact», rassure la Lionne du Baol.

Quid de l’accompagnement des bénéficiaires ? Aida Mbodj, la Der/Fj compte renforcer l’éducation financière pour permettre aux financements d’être plus efficaces et plus efficients. «Nous y travaillons en étroite collaboration avec le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique (3FPT) pour la formation, l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej) pour le ciblage et le profilage, l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme) et l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix) pour la formalisation», a-t-elle martelé. Dans la région de Kaolack, constate-t-elle, pour plus d’un milliard de F Cfa à recouvrer, seuls 240 millions de francs CFA l’ont été, soit un taux de remboursement de 33%.

Mansour SYLLA (Actusen.sn)

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