Samuel Sarr, placé en garde à vue depuis vendredi, a bénéficié, hier d’un retour de parquet. C’est aujourd’hui qu’il devra faire face au procureur. A cet effet, SourceA s’est plongé dans les coulisses du projet West African Energy. D’après le journal, Samuel Sarr avait décidé de donner corps à cette centrale à gaz, en faisant appel à des partenaires internationaux. « Seulement, Macky Sall avait opposé un niet catégorique, estimant qu’il fallait inclure, dans ce projet, le secteur privé national. C’est ainsi que Harouna Dia, Abdoulaye Dia, Moustapha Ndiaye, entre autres, l’ont intégré », lit-on.
Certes, ce sont les actionnaires qui ont financé, les études, mais quand il s’est agi de trouver les fonds qui s’élèvent à près de 300 milliards Fcfa, c’est l’ancien ministre de l’énergie sous Wade qui, muni d’une lettre de garantie de l’Etat du Sénégal, a réussi à capter la manne financière.
Cependant, si Samuel Sarr devait aller en prison, le principal bailleur pourrait essayer de racheter les parts des parties en conflit, au cas où une solution ne serait pas trouvé au bout de trois mois. Et notre pays pourrait cracher sur son désir d’arriver à une autonomie énergétique.
Actusen.sn