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Thierno Bocoum dénonce la violation du règlement intérieur et de la loi sur la parité

Le président du mouvement Agir n’apprécie guère ce qui s’est passé hier à l’Hémicycle à l’occasion de l’installation de la 15e législature. Dans une vidéo partagée dans les réseaux sociaux, l’ancien député a dénoncé « une violation » du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et de la loi sur la parité.

« Au total, il deux violations des dispositions en vigueur », a fait savoir Thierno Bocoum. D’abord, explique t-il, « Ayib Daffé est complètement passé à côté à propos des dispositions de l’article 13 du règlement intérieur de l’Institution. La Charte de l’Assemblée nationale confère certes une priorité au groupe parlementaire majoritairement représenté, mais elle ne permet pas la violation de la loi sur la parité. Malheureusement, on a constaté une violation de cette loi dans le Bureau de l’Assemblée nationale. Nous avons un homme comme président et un autre comme 1er vice-président. Ce qui n’est pas normale ».

Thierno Bocoum a bien précisé que le président de l’Assemblée nationale fait partie du Bureau selon l’article 13 du règlement intérieur de l’institution. « Donc, si nous avons un président homme le poste de 1er vice-président devait être réservé à une femme. Il fallait une 1er vice-présidente. Ce n’est pas parce-que les autres ont toujours violé la loi qu’ils doivent faire pareil, d’autant plus qu’ils ont toujours prôné la rupture. Nous avons toujours dénoncé cette violation et nous allons continuer à le faire ».

Ensuite, de l’avis de l’ancien député, « le président de l’Assemblée nationale ne peut pas imposer au groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal de proposer un homme sans aucune base l’égale. Le règlement intérieur ne dit pas que le groupe détenant le plus de sièges doit prendre les sept premiers postes de vice-président. Il dit juste qu’il a la priorité, mais cela ne veut pas dire qu’il peut imposer une proposition à un autre groupe. Takku Wallu a raison de camper sur son choix ».

Autre « irrégularité » d’après Thierno, la violation des dispositions en vigueur par le président El Malick Ndiaye « en demandant au groupe parlementaire Pastef de proposer une autre femme pour compléter le Bureau. Cette décision n’a aucune base légale.  Ceci est un précédent dangereux. Désormais, ils sont les seuls à décider pour le compte de tous les députés et c’est inacceptable ».

Seynabou FALL

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