Le collectif des cadres casamançais n’est pas resté insensible à la situation qui prévaut actuellement à l’Université Assane Seck de Ziguinchor. L’association de la société civile déplore, toutefois, « les évènements regrettables qui se sont produits à l’Uasz, ayant des causes diverses et des responsables situées au regard de l’enchainement des faits et actes posés par les uns et les autres ».
Ainsi, les membres du collectif lancent « un appel pressant aux différentes parties, notamment, les autorités étatiques, l’administration, les étudiants et les parents d’élèves pour un dialogue sincère et inclusif dans un esprit constructif respectant les droits et devoirs des uns et des autres ».
« Le Ccc qui, s’étant beaucoup impliqué dans la création et le démarrage de l’Uasz, jouera pleinement son rôle de facilitateur, qu’il a toujours assumé, pour un dénouement heureux de la crise », lit-on dans le communiqué.
L’université Assane Seck de Ziguinchor a, récemment, été le théâtre de violents affrontements entre les étudiants et les forces de l’ordre. Les pensionnaires de ce temple du savoir ont exprimé leur courroux face au non-respect des engagements du ministre Abdourahmane Diouf dans la livraison des chantiers dits PGF-SUP. Les étudiants avaient aussi déploré les mauvaises conditions de restauration, avec un même repas il y a trois semaines. La coordination des étudiants avait décrété à partir du vendredi 22 novembre 2024, une grève illimitée accompagnée des JST illimitées et des fronts illimités jusqu’à l’obtention de leurs revendications.
Une attitude à laquelle le conseil académique de l’université avait répondu par la fermeture jusqu’à nouvel ordre du campus pédagogique, la dissolution des amicales d’étudiants et la suspension de leurs activités de renouvellement, la dissolution de la coordination des étudiants, la saisine des instances internes (conseil d’Ufr et de département) pour des propositions de modalités de reprise.
Actusen.sn