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Radiation de Barthelemy Dias de l’Assemblée nationale, possible révocation de son mandat de maire : la jeunesse de Taxawou Sénégal hausse le ton

Depuis quelque temps le premier magistrat de la capitale sénégalaise est acculé de partout. Entre sa radiation de l’Assemblée nationale, sa potentielle révocation de la municipalité de Dakar, Barthélémy Dias est sur tous les fronts. Cette situation qui pourrait s’apparenter à de l’acharnement pour d’aucuns, ne ravit guère la jeunesse de Taxawu Sénégal. En conférence de presse ce jeudi, les jeunes de Khalifa Ababacar Sall ont crié leur ras-le-bol et dénoncé ce qu’ils appellent une « crise démocratique »

« Le Sénégal traverse aujourd’hui une grave crise démocratique, où les fondements mêmes de notre République sont piétinés par un pouvoir qui ne recule devant aucune dérive pour préserver ses intérêts personnels », fustigent-ils d’emblée. En effet, la jeunesse de Taxawu qui exprime tout son soutien à Barthélémy Dias, déclare avec fermeté que le maire de Dakar, « figure incontournable de l’opposition », est « victime d’une attaque en règle orchestrée par un régime autoritaire qui a fait de la manipulation des lois et de l’instrumentalisation des institutions son modus operandi »

« Ce n’est pas un problème d’application de la loi, mais un véritable coup d’État judiciaire, où la justice devient un simple instrument de répression politique »

S’exprimant sur la situation politique du pays en général, les jeunes socialistes estiment que les récents événements qui ont secoué la scène politique sénégalaise « ne sont rien d’autre qu’une tentative désespérée de museler ceux qui refusent de se soumettre aux diktats du pouvoir ». Et le cas le plus marquant selon eux, reste la radiation de l’ancien édile de la commune de Mermoz Sacré-cœur de l’Assemblée nationale. Radiation qu’ils jugent « illégale » d’ailleurs. « Ce n’est pas un problème d’application de la loi, mais un véritable coup d’État judiciaire, où la justice devient un simple instrument de répression politique », dénoncent-ils.

Pis, ajoutent-ils, « la tentative de révoquer Barthélémy Dias de son poste de maire de Dakar est une manœuvre aussi illégale qu’inique ». Abondant dans le même sens que leur mentor lors de son point de presse lundi dernier, qui invoquait l’article 135 du code générale des collectivités territoriales, mettent en garde le régime en garde contre « toute tentative d’utiliser l’article L277 du Code électoral pour justifier cette révocation ». Révocation qui, selon eux, « n’est qu’une manipulation pure et simple des textes ». « Il ne s’agit pas d’une question électorale, mais bien d’une guerre politique lancée par un pouvoir en déclin, désireux de se débarrasser de toute opposition ».

« La tentative de révoquer Barthélémy Dias de son poste de maire de Dakar est une manœuvre aussi illégale qu’inique »

Refusant que « la justice soit réduite à un outil de règlement de comptes politiques », la jeunesse de Taxawu Sénégal dénonce ce qu’elle appelle une « instrumentalisation des lois et des institutions, qui ne sont désormais plus que des instruments d’intimidation et de répression ».

« Barthélémy Dias est un homme de conviction, un leader d’opinion qui incarne la résistance face à l’injustice. Nous serons toujours à ses côtés, prêts à nous battre pour que la justice triomphe, pour que le peuple retrouve la parole, et pour que les droits fondamentaux de chaque Sénégalais soient respectés », rappellent les jeunes socialistes.

« La jeunesse de Taxawu Sénégal n’acceptera pas que notre pays sombre dans l’arbitraire et la dictature. Nous sommes plus déterminés que jamais à défendre notre liberté, nos droits et notre démocratie. La répression n’arrêtera pas notre lutte », disent-ils. Au demeurant, ils exigent « la fin de ce régime qui instrumentalise les institutions, qui bafoue la loi et qui attaque la démocratie en plein cœur ».

« Il ne s’agit pas d’une question électorale, mais bien d’une guerre politique lancée par un pouvoir en déclin, désireux de se débarrasser de toute opposition »

« Nous appelons tous les citoyens épris de justice, les organisations de la société civile à se lever contre ce système antidémocratique et répressif. Il est temps de remettre le pouvoir aux services exclusifs du peuple en restaurant la justice et l’équité dans notre pays. Le Sénégal n’appartient pas à un seul homme, il appartient à tous les Sénégalais », lancent-ils.

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