Après avoir été récemment entendu par la Division des investigations criminelles (Dic), le journaliste Adama Gaye est encore convoqué. Mais cette fois-ci, il doit être auditionné par la Division spéciale de la cybersécurité (Dsc). Ce, suite à une plainte déposée par le ministre du Travail, Abass Fall, concernant l’affaire de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser).
Dans un post publié sur sa page Facebook, le journaliste est longuement revenu sur les circonstances de cette convocation. « À nouveau, me voici, après un mois de séjour au Sénégal, convoqué par la Division de la Cybersécurité. Sur la plainte d’Abass Fall concernant l’Aser. Pourquoi un mois ? Pourquoi maintenant ? Peuple du Sénégal, je vous prends encore à témoin. Une fois de plus…», a-t-il écrit.
Cela dit, Adama Gaye a exprimé ses craintes sur sa sécurité. « Je ne me sens plus en sécurité », écrit-il. Le journaliste informe, à cet effet, la communauté internationale. « Mes engagements internationaux, cruciaux, sont hypothéqués. Suis-je en train de payer le verdict du procès instruit contre ma personne par l’Etat du Sénégal sur les circonstances de la mort de l’ancien ministre des finances. Mon sixième sens me dit que quelque chose de grave se prépare contre ma personne, et je sens que plus rien n’est sûr ici : même si répondre à une convocation d’une institution de sécurité devrait relever d’une formalité, l’enchaînement des convocations qui me sont opposées, alors que des urgences m’attendent hors des frontières de mon pays me fait craindre le pire», a-t-il dit.
Toutefois, il a invité la communauté internationale, France, USA, Espagne, Onu, Ua, Ue, Amnesty International et toutes les instances soucieuses de la préservation des droits humains, à prendre son cas très au sérieux. Adama Gaye n’a pas dévoilé la date à laquelle il a été convoqué, mais il espère que les autorités vont attendre le retour de son avocat.
Actusen.sn