Il ne lâche pas prise. Lui, c’est Tahirou Sarr. Après avoir théorisé l’exigence des titres de séjour à tout étranger, le leader des «Nationalistes» vient de poser un autre acte. Il a adressé une initiative parlementaire au Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Au total, il a adressé 9 initiatives au ministre Ousmane Diagne. La première est relative à l’accès à la nationalité. Le député veut une «application totale de la loi sur l’interdiction du droit du sol et la limitation de ‘’l’accès à la nationalité’’ pour les étrangers nés de deux parents étrangers». Outre l’application de la loi et la limitation de l’accès à la nationaliste, M. Sarr demande, aussi, «l’audit général de l’État Civil. Mieux, il veut que la question de l’état civil soit confiée à la gendarmerie. Le député a, aussi, soulevé la question du trafic d’identité. Sur ce, il plaide pour une enquête afin d’identifier et de sanctionner tous les responsables du trafic d’identité. Allant plus loin, le «Nationnaliste» en chef demande « la récupération de tous les États civils donnés, volés et vendus entre 2007 et 2024».
Toujours sur la question des actes d’état civil, le député réclame une « audit des jugements d’état civil au niveau des tribunaux et la raison pour laquelle que c’est toujours un étranger qui gagne devant la plainte d’un plaignant sénégalais pour usurpation, vente et spoliation d’identité ». Par ailleurs, Tahirou Sarr reste convaincu que les autorités doivent rendre obligatoire « le test de paternité sous plainte de la femme ou de l’homme ». Il plaide aussi « une facilitation du certificat de divorce sous 9 mois après séparation (pour que les hommes ne tiennent plus en otage les femmes désireuses de refaire leur vie) ». Tahirou Sarr s’est, en outre, prononcé sur les suppressions du Conseil économique social et environnemental et du Haut conseil du dialogue social. Selon lui, en remplacement du CESE et HCCT, il faut créer une direction de Réparation des injustices et des inégalités pour résoudre tous les problèmes et préjudices subis entre 2000 et 2024 par les sénégalais qui soient abus de pouvoir, abus d’autorité, accaparement de biens ou d’héritage etc… ».
Et pour une meilleure politique de désengorgement des prisons, le député propose la « création de prisons agricoles pour le désengorgement et l’intégration des centres pénitentiaires ». En outre, il demande aux autorités de mettre en place une « établissement ayant pour but de faciliter la création des coopératives communales pour une agriculture durable et inclusive mais aussi asseoir d’une manière plus citoyenne la réinsertion des détenus le méritant avec des salaires symboliques : dossier que je crois est déjà dans votre bureau via le ministre de l’Agriculture depuis trois mois ».
Dans la foulée, il demande « la création, dans chaque ambassade, d’un pool d’avocats (de deux à trois) pour assister les Sénégalais ayant des démêlés avec la justice du pays de leur résidence » et « l’intégration des Coordonnateurs (non intégrés) des Maisons de Justice dans la Fonction Publique par recrutement spécial comme ce fut le cas avec les coordonnateurs intégrés et tel que recommandé dans le rapport des assises de la justice, et ce afin de désengorger les cours et tribunaux et favoriser le rapprochement de la justice aux justiciables ».
Actusen.sn