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Pour avoir traité les tirailleurs de traitres : Enième dérapage de Cheikh Oumar Diagne

La propension qu’a Cheikh Oumar Diagne à toujours débiter des énormités restent insaisissables. Chacune de ses sorties se traduisent par des injures ou autres propos offensants contre une communauté donnée. La dernière en date est en rapport avec les tirailleurs sénégalais, massacrés à Thiaroye en décembre 1944. A leur sujet, le directeur des moyens généraux de la Présidence de la République dira que ce sont des traitres qui ne sont pas dignes des hommages qui leur sont rendus. « Les tirailleurs sont des traîtres. Ils se sont battus contre leurs frères, dans leurs pays pour une modique rétribution financière. Ils n’étaient mus que par l’argent. D’ailleurs c’est à cause de l’argent qu’ils ont été massacrés à Thiaroye », a-t-il dit dans une vidéo.

Pourtant, rien que par respect au Chef de l’Etat qui tenait à la tenue de cette cérémonie à travers laquelle la mémoire de ces vaillants combattants, le ministre-conseiller aurait dû faire preuve de respect et de retenue.

Cette sortie bien que malencontreuse et offensante est la énième d’une longue série de cette nature qui porte l’empreinte de Cheikh Oumar Diagne. Il faut souligner que c’est le passe-temps favori du gars. Son dernier coup en date, il l’a porté contre les guides religieux.

« Au Sénégal le blanchiment d’argent est essentiellement fait par des chefs religieux. La période où on note le plus de blanchiment d’argent est celle comprise entre Muharram (Tamkharit) et après Gamou. Les événements religieux dans cette période, Magal, Gamou…sont des occasions de blanchiment. Les nombreux Hadiyya sont des pourcentages perçus par des chefs religieux sur l’argent sale de la drogue…des chefs religieux sont dans le marché des véhicules volés et des armes volées », disait-il alors. Et ce n’est pas tout. Il a aussi accusé les chefs religieux d’être à la tête du trafic de faux médicaments, parmi tant d’autres déclarations toutes aussi outrageantes.

Poussant plus loin ses propos outrageants, le bras droit de Diomaye avait également soutenu que la Grande mosquée de Touba était bourrée de signes maçonniques. Cheikh Oumar Diagne n’a même pas épargné le roi du Maroc. Il avait proféré des accusations de franc-maçonnerie et d’homosexualité contre le dirigeant du royaume chérifien et de son défunt père Hassane II.

Et force est de constater que des acteurs politiques, des leaders d’opinion, des professionnels de l’information et de la communication ont été embastillé pour avoir tout simplement exprimé leurs avis sur la gestion des affaires de la cité. De quel statu jouit-il pour s’adonner, sans coup férir, à cet exercice qui heurte la conscience collective et menace la cohésion sociale?

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