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Ce Livre sur Ndongo Lo va, forcément, faire reparler de Feu l’artiste

C’est le journal L’Observateur qui livre les bonnes feuilles du Livre « La face cahée de Ndongo Lô ». En effet, le canard de la Médina, dans son édition de ce samedi, cite les révélations surréalistes contenues dans le bouquin.

Morceaux choisis de ces bonnes feuilles : deux guérisseurs avaient prédit la mort du chanteur ; l’histoire du marabout, les coups de feu das la forêt et le mauvais présage ; les derniers mots de Ndongo Lô avant de rendre l’âme ».

En vérité, tout laisse penser que la disparition de Ndongo Lô était attendue de son entourage. La preuve, « trois semaines avant son décès, accompagné de Ndiambé, Mor Niang, Aliou Ba, Ndongo Lô gravement malade consulte un grand guérisseur traditionnel qui habite derrière Diamniadio. Le marabout demande au chanteur et à ses amis de tirer des coups de feu », relate-t-on dans le fameux livre.

Lequel poursuit : « si quelqu’un tire et qu’on n’entend pas de détonation, ce sera le présage qu’un malheur le guette. Dans la brousse, plusieurs fois, Ndongo appuie sur la détente mais aucune balle ne part. Curieusement, toutes les balles tirées par ses compagnons ont l’effet escompté ».

Aussi, subitement, tout le monde porte-t-il le masque des mauvais jours, car sachant que ça augurait des lendemains funestes, . Mais Ndongo Lo tente de positiver et refuser d’en piper mot, si l’on en croit son chauffeur Omar Sow.

Celui-ci d’embrayer en ces termes : « on a passé treize jours en Gambie pour consulter un marabout qui nous avait été recommandé par Aïda Thiam. Quand ce guérisseur s’est retrouvé seul avec Djily Niang et moi, il nous a clairement dit qu’il va partir ».

Toutefois, c’est à partir de 2002 que le croche-pied du destin a commencé à s’abattre sur Ndongo Lô. Pour cause, « c’est moi qui l’ai amené pour la première fois à l’hôpital. Il venait de s’effondrer, victime d’une crise, alors que nous étions ensemble. Il m’avait averti : je vais mourir. C’était en 2002 », explique Malick Diouf, un ami au défunt chanteur.

Il confie : « je l’ai amené à l’hôpital Aristide Le Dantec, après un crochet à l’hôpital Fann, en compagnie de sa femme, Adji Goumbé Ndiaye. Le médecin nous a recommandés un guérisseur traditionnel ».

C’est ainsi que, dit-il, « Baboye nous a conduits chez un vieux marabout qui l’a soigné. Auparavant, ce médecin qui l’a consulté avait détecté beaucoup de maladies dont il souffrait. La nuit, il tremblait.

On lui a prescrit des calmants. Son cœur lui faisait mal et il n’arrivait pas à dormir. Une fois, il est allé en Gambie pour animer un concert, mais, à la place du public, il voyait de l’herbe. C’était étrange et il n’avait pas manqué de le faire remarquer ».

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