https://youtu.be/AjN2-36gUbIl a, d’ores et déjà, pris le contre-pied de certains qui croient dur comme fer que si « Benno Bokk Yakaar » sort victorieuse des Législatives à Dakar, la Coalition présidentielle le devrait à l’incarcération de Khalifa Sall, maire de la capitale.
En effet, invité de l’émission « En Aparté » sur Actusen.com, Adama Faye, Coordonnateur de l’Alliance pour la République (Apr) et jeune frère de la Première Dame, Marième Faye Sall, se dit outré en entendant ces propos distillés çà et là.
Pour lui, tout comme les autres contrées du pays, Grand-Yoff n’appartient à personne. Pour la simple raison, croit-il dur comme fer, que si c’était le cas, Khalifa Sall, alors Directeur de campagne de Tanor, n’allait pas y être battu au premier tour de la Présidentielle de 2012. Même si, reconnaît-il, le maire de Dakar a gagné lors des locales d 2014 à cause des scissions au sein de la Mouvance présidentielle.
D’ailleurs, Adama Faye dit souhaiter voir Khalifa Sall libre, obtenir sa liberté d’aller et de venir et battre campagne, comme tous les autres candidats.
« Je ne lui souhaite pas ce qui lui est arrivé. J’aurais bien voulu le croiser dans les rues et ruelles de Grand-Yoff et le battre à plate couture, au soir du 30 juillet », a-t-il pris le contre-pied de ceux qui préféreraient voir encore longtemps, le Maire de Dakar derrière les barreaux.
Toutefois, attaque-t-il l’édile de la capitale sénégalaise, cette épreuve apprendra à Khalifa Sall à faire la différence entre sa poche et celle du peuple.
Concernant les violences survenues à Grand-Yoff, le frangin de la Première Dame a fait un tacle glissé contre Cheikh Bakhoum. De son avis, si les Ministres Youssou Ndour et Mame Mbaye Niang ont été attaqués à Grand-Yoff c’est par la faute exclusive du Directeur de l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie) qui n’a pas voulu impliqué les autres leaders et de l’Apr et de « BBY ».
S’agissant de la marche de l’Opposition qui dénonce la redistribution « sélective » des cartes d’électeurs, Adama Faye tient à rétablir la vérité. « C’est faux de penser que ces allégations sont fondées. Moi, qui vous parle, je n’ai pas encore reçu la carte d’électeur »