Plus rien ne va à la Société africaine de raffinage (Sar). Après le scandale de l’achat des parts de Saudi Bin Laden Group à 10 milliards par Locafrique, l’atmosphère est devenue délétère, depuis quelques jours, dans la boîte.
En effet, les deux Conseils d’administration, tenus les 24 avril et 30 juin derniers, ont fait état de surprenantes informations sur la manière dont les contrats de cessation se font à la Sar. «Assez graves», s’écrie Libération de ce lundi.
Selon nos confrères, «avec 400 milliards de francs Cfa et un résultat opérationnel de 12 milliards, la Société s’est retrouvée avec un résultat net de…7 millions de Fcfa», témoignant, du coup, le gros nuage qui plane à la Sar.
Par ailleurs, il a également été constaté que cinq (5) cargaisons de brut ont été allouées à un fournisseur qui règne sur tout. Ce, par entente directe, puisque aucun appelle d’offres n’a été lancé pour l’attribution dudit marché.
Mais aussi invraisemblable que cela puisse paraître, alors que cette « magouille » n’est pas encore élucidée, les commissaires aux comptes mettent la main sur un contrat de fourniture de gaz entachée de négativité.
Et pour cause, relate le canard de Mermoz, les sieurs Khadim Bâ, Directeur général de Locafrique et l’ancien ministre de l’Energie sous Wade, Samuel Sarr, sont aussi visés dans cette cessation des parts de Bin Landen Group à Locafrique.
Le groupe Total a, lui aussi, cédé ses parts à la Société nigériane, Sahara Group, alors que cette dernière a l’image craquelée à travers le continent dans le domaine des hydrocarbures. E si Clédor Sène avait raison sur l’ancien Ministre de l’Energie ?
Actusen.com