Un vent nouveau souffle, désormais, à l’hôpital Principal de Dakar. Le Général de Brigade Bakary Diata parti, le Médecin-Chef, Général de Brigade, Momar Sène, arrive. Mais au sein du personnel, on a espoir qu’un changement capital va intervenir, dans quelques jours.
« Avec le Général Momar Sène, je ne doute pas, un instant, que beaucoup de choses vont changer au sein de l’hôpital Principal », lançait, mardi, une infirmière du Service d’Orthopédie, rencontrée par Actusen.com.
Pour cet agent, à plus de 20 ans de service, si le Médecin-Colonel qu’il a connu met, dit-elle, au service de l’hôpital, sa rigueur et son sens élevé du travail bien fait en tant que Médecin-Chef Directeur de l’Hôpital Principal de Dakar, le laxisme, dont faisaient montre certains agents, sera rangé dans les tiroirs décatis de l’oubli.
Rigueur et compétence au service de Principal…
« Connaissant son caractère fort trempé et juste, quand il s’agit du travail, l’hôpital Principal de Dakar ne regrettera point de l’avoir eu comme Directeur général », renchérit un autre employé de la Structure de santé militaire, devenu para-publique.
En effet, croient savoir les interlocuteurs de Actusen.com, le nouveau Directeur de l’hôpital n’est pas en terrain inconnu. Chef du Service Orthopédie de l’hôpital Principal de Dakar, depuis 2009, le Général de Brigade maîtrise bien son sujet.
Ses premiers chantiers, en tant que responsable moral de l’hôpital Principal de Dakar, soufflent des agents sous le sceau de l’anonymat, ce sont, d’abord, l’alimentation des malades, des nombreux va-et-vient d’accompagnants et de visiteurs de malades et le laxisme patent des agents.
Le laxisme des agents banni
« Il n’a jamais apprécié le plat servi aux patients. Il a toujours rouspété, quand il voit la qualité du repas », rapporte un agent. D’après les confidences faites à Actusen.com, il ressort que plusieurs malades ne parviennent pas à goûter le repas qui leur est servi. Alors que les frais d’hospitalisation à l’hôpital Principal de Dakar sont excessifs.
« Je ne peux pas comprendre que les gens paient autant d’argent, pour avoir une place dans cet hôpital et ne pas manger à leur faim », dénonçait-t-il, à chaque fois qu’il tombait sur l’heure de service des repas, rapporte une autre infirmière.
« Après chaque repas, les restes sont déversés. Et on ne peut calculer entre ce qui est mangé et ce qui est déversé », déplore un employé de ménage.
Repas servis aux patients : une dépense inutile à l’hôpital Principal
Alors que l’hôpital dépense des millions F Cfa, les restes de repas sont si importants que plusieurs agents de l’hôpital se sont transformés, en éleveurs soit de moutons ou de cochons. « A la veille de la Tabaski, des agents font l’opération mouton. Parce qu’ils trouvent à manger à leur bétail, sans bourse délier. Et cela vient de l’hôpital Principal de Dakar », ajoute un ambulancier qui s’est, lui-aussi, livré à ce business.
Mais ce n’est pas tout, dans son viseur. Le Directeur-Général de l’hôpital Principal de Dakar a, aussi, en ligne de mire, le « défilé » incessant de visiteurs ou autres accompagnants de malades dans les couloirs de l’hôpital. Il l’a fait savoir à ses proches, murmure-t-on, dans les couloirs.
Tout un programme pour le nouveau Médecin-Chef général Directeur de l’hôpital Principal de Dakar qui a, aussi, comme viatique : « la formation initiale et continue des personnels ».
Actusen.com