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Karim Wade est bien un citoyen Français !

SourceA vous l’offre en exclusivité ! Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais à la Présidentielle de 2019, est un citoyen français. Comme le confirme son passeport français, dont votre journal publie une copie. En d’autres termes, l’ancien puissant ministre d’Etat sous le défunt régime de son père Abdoulaye Wade jouit de la nationalité française. Ce n’est pas tout. 
 
Car SourceA a, également, appris, au cours de ses investigations, que le fils du prédécesseur de Macky Sall avait déposé, le 1er février 2016, sur la table du Parquet de Paris, une plainte contre l’Etat du Sénégal et contre X, avec constitution de partie civile. Ce, «pour délits et crimes perpétrés à mon encontre à l’étranger», énonce l’auteur de la plainte.

Et, le 16 Octobre 2017, Karim Wade a été auditionné en ligne par Mme Berthezen, juge d’Instruction au Tribunal de Grande Instance de Paris. Un «face-à-face» à distance, au détour duquel l’ancien pensionnaire de la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, qui s’est montré, particulièrement, virulent à l’endroit des Autorités politiques et judiciaires sénégalaises, a détaillé les raisons, pour lesquelles il a décidé de saisir les Tribunaux français. L’un des Avocats de Wade-fils a beau supplier SourceAde ne pas parler de cette plainte, car c’est non seulement sensible, mais l’évoquer fait couler le travail que lui et ses confrères ont abattu, jusqu’ici. Révélations exclusives et explosives !

Trêve de discussion ! SourceA est en mesure d’écrire, sans courir le risque d’être démenti, que l’ancien puissant ministre d’Etat sous le défunt régime de son père, Abdoulaye Wade, est un citoyen français. En un mot comme en mille, Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la Présidentielle de 2019, a la nationalité française. En atteste son passeport, dont SourceA publie, en exclusivité, une copie. Sur le fameux sésame délivré le 04 Mars 2005 par le Ministère des Affaires étrangères, il est mentionné que Karim Meïssa Wade, 1,92m, Marron (allusion au teint), est né le 1er Septembre 1968, à Paris 19(75).

Outre cette nationalité française, votre journal, se fondant sur des sources généralement bien informées, est en mesure de révéler que Karim Wade a saisi, le 1er février 2016, le Parquet de Paris d’une plainte contre l’Etat du Sénégal et contre X, avec constitution de partie civile. Dans le cadre de cette plainte, l’ancien puissant ministre d’Etat sous le défunt régime de son père a été, plus tard, convoqué, le 16 Octobre 2017, par la Juge d’instruction, au Tribunal de Grande Instance de Paris. Mais, pour on ne sait pas quelle raison, n’ayant pas pu sortir du Qatar, aux fins de déférer à la convocation de la Juge, ce fut, finalement, en ligne, que le fils de l’ancien Président de la République a été, longuement, auditionné par la Magistrate Mme Berthezen. Ce jour-là, Karim Wade avait fait, selon toujours des proches de cette audition, une déclaration liminaire. Avant de pouvoir répondre aux questions du juge.

Interpellé par la Juge Mme Berthezen sur les raisons de sa plainte à Paris et non à Dakar, Karim lâche : «possédant la nationalité française, j’ai déposé plainte en France»

Durant cette audition à distance, Karim Wade s’est, littéralement, montré expansif. Et a vidé son chargeur sur Macky Sall et son régime. Interpellé sur les raisons, pour lesquelles il a opté de porter plainte contre l’Etat du Sénégal, à Paris, et non à Dakar, Karim Wade n’a pas vacillé sur ses bases, selon toujours les infos en possession de SourceA. A cet effet, il fournit, de prime abord, une réponse sèche : «il ne me servirait à rien de déposer plainte devant les juridictions sénégalaises, ces dernières étant totalement instrumentalisées à mon détriment».

Poursuivant, le candidat du Pds à la Présidentielle de 2019 a, également, expliqué à la Juge française : «c’est pourquoi, possédant la nationalité française, j’ai déposé plainte en France».

«Je ne peux me plaindre et obtenir réparation qu’en France, car ce sont de hautes Autorités politiques et judiciaires du lieu de commission des infractions contre ma personne et le Sénégal ne poursuivra jamais ses Autorités»

Toujours dans son réquisitoire de feu contre le régime en place, Karim Wade a dit à la Juge Mme Berthezen qu’il ne saurait se «plaindre et obtenir réparation qu’en France, car ce sont de hautes Autorités politiques et judiciaires du lieu de commission des infractions contre ma personne et le Sénégal ne poursuivra jamais ses Autorités, qui s’étaient coalisées et entendues pour porter atteinte à ma liberté et à mes droits».

«Je suis victime de délits et crimes perpétrés à mon encontre à l’étranger»

Dans la foulée, Karim Wade aurait indiqué à la Magistrate qu’il a une nationalité française et qu’il est victime de crimes et délits perpétrés à son encontre, à l’étranger. Et, preuve que Karim Wade avait été très offensif contre Macky Sall et son régime, lors de son interrogatoire par la Juge française, il crachait du feu en ces termes : «en l’absence de tout commencement de preuve, en violation manifeste du principe de la présomption d’innocence, j’ai été condamné, pour de prétendus faits d’enrichissement illicite, à une peine d’emprisonnement de six ans dont le terme devait expirer immédiatement après la prochaine élection présidentielle de 2019. 
 
Après 5 ans de réactivation, je suis le seul responsable politique condamné par cette juridiction d’exception qui, depuis ma condamnation, a été mise en veille et est en passe d’être réformée pour se conformer à l’exigence de respect des droits fondamentaux et de la défense. Auparavant, le Sénégal était traditionnellement reconnu comme un espace de démocratie et un État de droit garantissant le respect des libertés individuelles et l’indépendance de la justice».

«Je dois ma sortie de prison aux délibérations prises par le Groupe de travail sur la détention arbitraire constitué au sein du Comité des droits de l’homme des Nations-Unies, ainsi qu’aux pressions exercées par…»

Quand les tenants du Pouvoir déclarent à qui veut les entendre que le fils de Me Abdoulaye Wade a bénéficié d’une grâce, après que l’entourage de celui-ci en a formulé la requête auprès du Chef de l’Etat, Macky Sall, Karim Wade dégage en touche. En effet, à la Magistrate, il dira : «je dois ma sortie de prison aux délibérations prises par le Groupe de travail sur la détention arbitraire constitué au sein du Comité des droits de l’homme des Nations-Unies, ainsi qu’aux pressions exercées par les organisations sénégalaises et internationales de défense des droits de l’homme et aux interventions de dirigeants politiques étrangers».

L’un des Conseils de Karim Wade : «c’est un dossier très sensible. N’en parlez pas ! Il ne faut pas que tout le travail que nous avons fait, jusque-là, tombe à l’eau. Le dossier fait son bonhomme de chemin. On attend le moment opportun pour communiquer sur cette affaire»

Joint par téléphone par SourceA, pour les besoins de cette plainte de Karim Wade, ainsi que son audition par la Juge d’Instruction du Tribunal de Grande Instance de Paris, Mme Berthezen, Mayoro Faye a demandé à votre canard de se rapprocher des Avocats du candidat des libéraux à la Présidentielle de 2019. C’est ainsi que votre journal, soucieux de permettre au camp de Karim Wade de pouvoir livrer sa part de vérité, a, tour à tour, essayé d’entrer en contact avec plusieurs Avocats du fils de Me Abdoulaye Wade. Au départ, leurs téléphones cellulaires ont sonné dans le vide. Sur ce, SourceA leur a envoyé, respectivement, un Sms, aux fins de leur expliquer l’objet de son insistance à les accrocher, au bout du fil.

Et, ce n’est que vers 23 heures passées de plusieurs minutes, au moment que votre canard s’y attendait le moins qu’un des Conseils de Karim Wade a rappelé notre Rédaction.

Mais, d’abord, notre interlocuteur marque tout son étonnement que SourceA ait pu apprendre cette plainte. Car ce dossier a été jusque-là gardé au chaud par les Avocats de Karim Wade. Ils ont voulu, explique l’un d’eux, mettre toutes les chances du côté de leur client, sachant que la justice française a tenu à ce que le secret de l’information judiciaire ne soit pas violé. C’est ainsi que l’un des Conseils du fils de l’ancien Président de la République a demandé à votre canard de ne pas en parler. Face à notre intransigeance, cette robe noire de Karim Wade supplie le Reporter de SourceA de ne pas le citer, nommément. «C’est un dossier très sensible. N’en parlez pas ! Il ne faut pas que tout le travail que nous avons fait jusque-là, tombe à l’eau. Le dossier fait son bonhomme de chemin. On attend le moment opportun pour communiquer sur cette affaire». Intention louable, malheureusement, SourceA est là pour sortir des tiroirs décatis de l’oubli les infos les plus surréalistes.
Omar NDIAYE (SourceA)

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