Apparu en Chine, en décembre dernier, le coronavirus touche plus de cinq millions de personnes dans le monde et a fait au total plus de trois cent mille morts, à travers la planète. Après la Chine, l’Europe et les Etats-Unis, l’Amérique latine est devenue, aujourd’hui, l’épicentre de la maladie avec la propagation rapide du virus au Brésil.
Pour la troisième fois, en quatre jours, le Ministère brésilien de la Santé a annoncé, vendredi, un bilan quotidien de décès supérieur à 1 000 morts, portant le nombre total de décès à 21 048, ce qui place le pays en sixième position, au niveau mondial. Avec un total de 330 890 contaminations dont 20 803 au cours des 24 dernières heures, il a désormais remplacé la Russie, à la deuxième position du bilan du nombre de cas recensés.
Cependant, l’Afrique reste toujours le Continent le moins touché avec 4 065 nouveaux cas de coronavirus, ces dernières 24 heures. Soit un total cumulé de 111 812 cas. Malgré tous ces chiffres alarmants, les professionnels de la santé n’arrivent toujours pas à cerner le virus. Son origine reste inconnue et son traitement suscite, de jour en jour, des polémiques, surtout en ce qui concerne l’hydroxychloroquine.
D’ailleurs, l’Organisation mondiale de la Santé a décidé de suspendre toutes les études menées avec l’hydroxychloroquine et la chloroquine dont elle est partenaire. Pour cause, une étude pharmaco-épidémiologique, portant sur 96 000 patients, a remis en cause la solution du Pr. Raoult, utilisée dans beaucoup de pays. Ainsi, les médecins se retrouvent plus que jamais divisés dans la gestion cette maladie.
Mame Sagaar (Billet SourceA)