A quelques heures de la désignation du successeur d’Aïda Mbodj à la tête du Conseil départemental de Bambey, les proches de la responsable du Parti démocratique sénégalais sont montés au créneau. En conférence de presse, ils ont convenu à l’idée selon laquelle le problème de l’Institution départementale n’est plus un problème juridique, mais plutôt politique.
Pour étayer leurs propos, les libéraux de cette partie du Baol invoquent l’avis unanime d’experts en gestion des collectivités locales intitulé. Dans la foulée, ils citent l’article de l’un parmi eux, disant que « Aida MBODJ peut conserver son poste, la seule chose à faire … ».
Dans cet article, font-ils remarquer, « l’auteur fait un exposé de la chaine d’erreurs qui se sont superposées et imputables aux autorités administratives pour ce qui concerne la forfaiture de la démettre de son poste de « Président du conseil départemental de Bambey »
A cela s’ajoute, disent les libéraux, l’avis d’un éminent juriste intitulé : « L’inapplicabilité de la loi 96-11 sur l’interdiction du cumul des mandats ». Dans cette réflexion, l’auteur démontre que pour des questions de cumuls de mandats électifs concernant un Président de Conseil Départemental, c’est la loi N°2013-10 du 28 Décembre 2013 portant Code General des collectivités locales, encore appelée l’Acte III de la décentralisation dans ses 55 et 56 qui est applicable et celle de 1996 utilisée, à tort par le Ministre de Tutelle ».
A la lumière de tout ce qui précède, le Parti démocratique sénégalais constate, pour s’en désoler, que « de toutes les personnes concernées par cette mesure et de tous les autres départements qui ont été cités par le Ministre de la Gouvernance locale, seul le cas de Aida Mbodj est en train d’être exécuté ». Et c’est, disent-ils, « cela qui justifie aujourd’hui notre cri de cœur et notre soutien total au Président du Conseil départemental de Bambey ».
Les partisans de la députée libérale restent convaincus que « nos autorités administratives actuelles n’ont cure du respect, de l’attachement et du dévouement attendus d’un citoyen pour son pays du fait de leurs calcules politiciens aux desseins inavoués ». Et que c’est à ce titre, croient-ils savoir que, depuis la victoire éclatante du « NON » dans la Région de Diourbel et afférente au Référendum du 20 mars 2016, des forfaitures découlant de leurs excès de pouvoir et d’autorité sont posées à son égard avec comme seul but de là fragiliser sur le plan politique ».
Pour les libéraux, la destitution d’Aïda Mbodj est la suite logique de…
Toutefois, selon les libéraux de Bambey, la destitution de leur mentor n’est que la suite logique d’une vaste entreprise de liquidation d’une adversaire politique encombrante. Car elle participe de la stratégie dénommée « GOLIPAM » (Grande Offensive pour la liquidation politique de AIDA MBODJ ». En effet, disent-ils, « sSes adversaires politiques locaux, membres du pouvoir en place l’on théorisé sous la forme d’un processus en trois étapes et les autorités administratives actuelles leur prêtent mains fortes par les forfaitaires récurrentes à l’encontre de ses droitsciviques ».