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Abdel Aziz sur la  crise en Gambie : «je suis surpris et gêné par l’intervention militaire rapide de la Cedeao» 

Comme prévu, les présidents guinéen et mauritanien devaient se rencontrer aujourd’hui, à Nouakchott, avant de faire un saut à Banjul pour la médiation de la dernière chance. C’est fait. Si on en croit le correspondant permanent de la Rfm en Mauritanie.

Intervenant dans le journal de 12H de la radio de Youssou Ndour, notre confrère déclare que Alpha Condé et Abdel Aziz ont animé ce matin, un point de presse conjoint à l’aéroport de Nouakchott.

Si le président guinéen est resté évasif versant dans les généralités en disant : «je suis porteur d’un message de paix pour la Gambie», ce n’est pas le cas pour son homologue Abdel Aziz.

Etant le dernier à rencontrer Yaya Jammeh, mercredi, le président mauritanien ne comprend pas selon la Rfm, la précipitation avec laquelle, la Cedeao veut envahir la Gambie pour déloger le président sortant qui aurait pourtant, donné des gages de quitter le pouvoir si (ses) conditions soulignées étaient voulues et acceptées par le nouvel homme fort de Banjul, Adama Barrow.

«Je suis surpris et gêné par l’intervention Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Jammeh était prêt a quitter mais les choses se sont déchaînées plutôt que prévues», a regretté Abdel Aziz dans des propos rapportés par la Rfm. Dépité par la tournure des évènements, le président de la Mauritanie a révélé un pan de son entrevue (mercredi, tard dans la nuit à l’aéroport de Dakar après avoir quitté Banjul) avec Adama Barrow.

«J’ai demandé à Barrow d’arrêter l’intervention militaire. Car Yaya Jammeh avait évoqué comme plan B: une loi d’amnistie, rester dans son village de Kanilaï sans quitter la Gambie et bénéficier et garder tous ses biens», a déclaré Abdel Aziz.

Cependant, regrette-t-il, avant qu’une solution soit trouvée, voilà que la Cedeao envahit la Gambie.

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