ACTUSEN
A LA UNEEconomieNews

Abdoulaye Daouda Diallo : «pour le moment, dans notre cadrage budgétaire, nous avons encore des possibilités de pouvoir aider…»

L’Etat du Sénégal a accepté de perdre 50 milliards de F Cfa pour baisser les prix des denrées alimentaires qui avaient connu une hausse. Et si le président de la république, Macky Sall a pris ces mesures, c’est pour dit-il, soulager les ménages sénégalais. Mais décision prise par le président Macky Sall coïncide dans un contexte où une guerre est déclenchée en Ukraine. Ce qui a poussé le ministre des Finances et du Budget à apporter des assurances contre l’inflation.

«Pour le moment, dans notre cadrage budgétaire, nous avons encore des possibilités de pouvoir aider au-delà de nous délester de la totalité de nos droits de Douanes, des impôts et des taxes, de travailler encore dans des subventions», rassure Abdoulaye Daouda Diallo qui animait, ce vendredi une conférence de presse conjointe, avec le ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, Aminata Assome Diatta.

«Le prix du baril est fixé à 75 dollars au moment du cadrage budgétaire. Cela faisait une charge supplémentaire, que l’État a supporté au profit des ménages sénégalais, cela avoisine 150 milliards F CFA. Ce prix, aujourd’hui, est passé à plus de 100 dollars. Si on s’arrête à 100 dollars déjà, c’est déjà 37 milliards F Cfa supplémentaires constatés. Ce qui fait avoisiner le montant de la subvention à 200 milliards de F Cfa», ajoute l’argentier de l’Etat.

Pour le ministre des Finances, c’est sur le prix du fret qu’on peut noter des conséquences. Mais, indique-t-il, d’ici là, on prendra encore des mesures nécessaires pour rendre supportables, dans tous les cas, ces prix-là.

«Avec l’inflation naturellement, les prix ont tendance à augmenter chaque année au moins, contenus dans l’Uemoa, dans une fourchette de 2 à 3%. C’est depuis dix ans que le Président de la République Macky Sall est là, en 2012, les prix sont maintenus à leur niveau. Cela veut dire que si on partait simplement des prix de 2012, normalement avec une augmentation de 2% par an, du fait de l’inflation, c’était des prix qui allaient augmenter au moins de 26%», précise le ministre.

Actusen.sn

Related posts

Donald Trump revient sur le devant de la scène avec un grand meeting dans l’Ohio

Actusen

Gabon: mort de l’ancien Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet

Actusen

Constitution d’un Front électoral contre Macky Sall par le Pds et 13 autres Partis et Organisations : l’enjeu, c’est sa durée de vie

Leave a Comment